Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a sévèrement attaqué le comportement choquant des extrémistes de gauche sur la place Dizengoff de Tel Aviv et a déclaré : « Il n’y a aucune norme ni aucune réserve pour la haine de la part des extrémistes de gauche ». Le ministre Ben Gvir a annoncé qu’il tiendrait jeudi une prière sur place.
JDN – Freund Avraham
Dans le système politique, la gauche et la droite ont réagi à l’incident du comportement choquant des extrémistes de gauche qui ont empêché une prière séparée sur la place Dizengoff à Tel Aviv à la veille de Yom Kippour.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a sévèrement attaqué : « Le peuple d’Israël a cherché à s’unir à Yom Kippour en demandant pardon et unité en nous. À notre grand étonnement, précisément dans l’État juif, le jour le plus saint pour le peuple juif, les manifestants de l’aile gauche se sont révoltés contre les Juifs pendant leur prière.
Netanyahou a ajouté : « Il semble qu’il n’y ait ni frontières, ni normes, ni réserves à la haine de la part des extrémistes de gauche. Comme la majorité des citoyens israéliens, je rejette cela. Un tel comportement violent n’a pas sa place parmi nous. »
Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a annoncé qu’il y tiendrait une prière jeudi. Ben Gvir a écrit : « En ce Yom Kippour, nous avons vu des haineux essayer d’expulser le judaïsme de la sphère publique. Israël est un pays juif ! Et un pays démocratique. Jeudi prochain, j’organiserai une prière du soir sur la place, le public est invité ! »
Le député Ohad Tal (sionisme religieux) a écrit : « Le cœur se serre devant les images dures de Tel-Aviv. Une poignée de gens frustrés qui ont décidé de tout détruire pour des raisons mesquines. Ceux qui crient que la Déclaration d’indépendance doit être protégée, et déclarent que leur désir d’un État juif et démocratique, ne peuvent pas vivre en paix avec de tels spectacles. Vous êtes une poignée, violents et pleins de haine de soi. Vous ne gagnerez pas. »
Le chef de l’opposition, Yair Lapid, a choisi d’attiser les flammes et a écrit : « Ce qui s’est passé en ce Yom Kippour est surtout terriblement triste. Toutes ces années, c’était un jour de respect mutuel, de considération pour les sentiments de chacun. Ceux qui voulaient prier séparément sont allés à la synagogue. Ceux qui voulaient prier ensemble allaient prier ensemble dehors. Personne n’a essayé d’imposer son judaïsme à l’autre. »
Lapid a ajouté : « Jusqu’à ce que des noyaux messianiques et racistes viennent de l’extérieur pour tenter de nous imposer leur version du judaïsme. Nous n’avons besoin d’aucune instruction de qui que ce soit sur la façon d’être juif. »