Au milieu des rumeurs persistantes sur la santé du président russe Vladimir Poutine, bien que le Kremlin l’ait démenti à plusieurs reprises, les discussions sur un éventuel successeur suscitent la polémique en Europe.
Le successeur de Poutine fait polémique en Europe
Dans un reportage du journal britannique « Daily Mail », il est dit que le jeune Dmitry Kovalev (notre photo), 36 ans, est considéré comme l’un des successeurs « favoris » du chef du Kremlin, dont le mandat s’achève en 2024.
Selon le rapport, Kovalev travaille au sein de l’administration présidentielle et est considéré comme un partisan de la ligne dure du Kremlin, et a été vu en train d’avoir une conversation « étroite et intime » avec Poutine lors du défilé du Jour de la Victoire russe le 9 mai.
Selon les rumeurs, le président russe aurait déclaré au jeune homme dans la même conversation qu’il « constitue un éventuel successeur ».
Le journal a noté que le chef du Kremlin avait rencontré Kovalev lors d’un match de hockey sur glace, mais tout espoir occidental qu’un nouveau dirigeant russe conduirait à un dégel des relations « peut être fondamentalement déplacé ».
Le successeur de Poutine sera pire que lui
Un peu plus tôt, Keir Giles, spécialiste de la Russie et auteur du livre « Moscow Laws », avait déclaré qu’ »il est fort probable que le successeur de Poutine soit aussi dur que lui ».
Le journal britannique Express l’a cité comme disant : « Il y a beaucoup de candidats pour le poste après la fin de l’ère Poutine, et un grand nombre d’entre eux rendront les relations de la Russie avec l’Occident et son peuple pires qu’elles ne l’étaient pendant l’ère Poutine de ces dernières années. »
Giles a également précisé que la Russie s’éloigne de son étreinte initiale de l’après-guerre froide avec l’Occident et se dirige vers l’hostilité.
Maladie du président de la Russie
Ces derniers mois, le chef du Kremlin, âgé de 69 ans, a été vu trembler de manière incontrôlable, agrippant des tables et des chaises pour se tenir debout.
Lors d’une visite en Iran mardi dernier, il est descendu de son avion avec sa main droite anormalement proche de sa jambe droite.
De plus, des rumeurs se sont répandues selon lesquelles l’homme souffre d’un type de cancer.
Fin juin, le chef des services de renseignement ukrainiens a affirmé que Poutine était gravement malade et qu’il ne lui restait apparemment plus que deux ans à vivre.
Fin mai, un rapport américain classifié indiquait que le président russe s’était rétabli après avoir subi un traitement contre le cancer le mois précédent, ont déclaré trois chefs du renseignement américain à Newsweek.
Ce sont peut-être ces rumeurs qui ont incité les grands journaux internationaux à évoquer la nouvelle du possible successeur de Poutine, à un moment où des informations indiquent que le chef du Kremlin a l’intention de se représenter à la présidence dans le contexte des changements constitutionnels acceptés par la Douma (le parlement russe) en 2020 et conçu pour permettre à Poutine de se présenter à nouveau aux élections.