Cela dépend où.
En France, le Conseil d’Etat autorise l’ouverture des synagogues, mais le Grand Rabbin déconseille : « Ça ne change pas. On ne va pas se ruer pour rouvrir les synagogues »
Le nombre important de décès en France au sein de la communauté juive est du principalement aux réunions lors des fêtes de Pourim et la lecture de la Meguila dans les synagogues. De nombreux responsables en France ont déploré cette cause qui a traumatisé la plus grande communautarisé juive en Europe.
Récemment, le Conseil d’Etat a ordonné de lever l’interdiction des rassemblements dans les lieux de culte des trois religions suite à des pétitions de plusieurs associations. Les responsables chrétiens ont salué l’avis du Conseil d’Etat, les musulmans veulent tout de même limiter les cérémonies religieuses de grandes ampleur mais l’avis du Grand rabbin de France Haïm Korsia est plus tranchant : « Rien ne change. On ne va pas se ruer pour rouvrir les synagogues, ce serait dangereux. L’impératif reste le même, celui de protéger la vie. On analysera seulement quand on aura des certitudes sanitaires. Et pour cela il faut attendre encore un peu pour juger des effets du déconfinement », a-t-il ajouté.
En Erets Israël, la décision ministérielle est finalement de permettre le retour à la prière dans les synagogues elles-mêmes, avec certaines conditions, et les rabbanim ont donné leur accord, avec un petit ajout : « En fermant les téléphones portables… »
Depuis ce matin (pour ceux qui n’ont pas encore prié), ou au plus tard demain, il est possible de revenir dans les synagogues pour prier en Terre sainte (il faut dire que la température à l’extérieur est très élevée, dans les 40e).
Les conditions : pas plus de 50 personnes, uniquement des gens fixes (gros problème pour ce que l’on appelle les stibelakh, comme Itskovitch à Bené Brak ou Zirkhon Moché à Jérusalem, où pratiquement il n’y a pas de personnes fixes qui y prient), une place de libre entre chaque fidèle (bien que d’autres parlent de 2 m de distance), un masque, et un responsable du corona sur place.
Les rabbanim ont ajouté une condition : fermer le téléphone portable avant de rentrer…