Le rejet de la candidature d’Edri comme dirigeant de la police fait partie de la tentative de l’élite de dérober le pouvoir au gouvernement

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Soudain, quand le responsable de la police, Alchikh, termine sa carrière de manière assez critiquée, le candidat pour prendre sa place voit sa nomination entravée à la suite de la décision d’un comité officiel préposé à vérifier la capacité de telles personnes à recevoir de tels pouvoirs – le comité Goldberg. A quel titre ? Cette décision fait l’objet d’un grand débat, et d’un conflit ouvert entre les juristes et le gouvernement. Qui dirige le pays ?

 

Amnon Lord, Israël haYom

Les juristes, qui croient mériter de diriger le pays plus que les élus, ont uni leurs forces avec le commissaire de police Alchikh, qui exprime la vision d’un État policier totalitaire, faisant comme envers Hirsh et Galant dont les nominations avaient été contrecarrées à la dernière minute.

En quelques semaines, deux groupes non sélectionnés, composés d’une élite éclairée mais détachés et irresponsables, annulent les décisions gouvernementales. La Cour suprême a d’abord fait signe au ministre de la Sécurité publique, ainsi qu’au gouvernement et aux institutions placées sous son autorité, de toutes les étapes, permettant l’entrée de Lara al-Kassem en Israël – une activiste de BDS.

Cette présente décision reflète plusieurs processus graves en termes d’Etat. Tout d’abord, elle contribue à faire régner l’anarchie en Israël. Avec tout le respect que je dois au juge Goldberg et à ses collègues, et leur comité, ils tirent une bonne dose d’oxygène précieux de tels conflits et précipitent la démocratie dans le vide gouvernemental. Le gouvernement est obligé de financer non seulement Dina Silber (qui a fait scandale récemment en se prononçant dans le cas cadre d’un rapport officiel à la Knesseth selon ses propres idées personnelles), mais également toute personne qui se présente comme un israélien infidèle qui nie l’existence de l’État. Les trains doivent s’arrêter pendant de longues heures pour réfléchir à la question, car la liberté d’expression exige que toute manifestation soit organisable sur la voie ferrée ou à la jonction avec Jérusalem ou sur l’autoroute Ayalon.

Les conseillers juridiques siègent dans les bureaux exécutifs des ministères et de l’armée. Ils provoquent une paralysie du système. Chaque institution fait tout son possible pour se contrôler et ne pas se lancer dans des processus anti-démocratiques. Du poste de gouverneur de la Banque d’Israël, par l’intermédiaire du chef de la police, du chef d’état-major, du commissaire de la fonction publique à la Cour suprême, tout le monde est concerné. Le commissaire de police et ses collègues, anciens et actuels, ont réussi à torpiller la nomination du major-général Edri, ainsi que cela avait déjà été fait il y a trois ans avec Gal Hirsch, le contrôleur de l’État, comme d’habitude, mettant le pied à l’étrier à la dernière minute.

Alchikh, qui s’est joint à l’avis de ce comité, exprime la vision d’un État policier totalitaire. Les médias ou les « gardiens » n’ont pas réagi contre cette vision, qui continue à diluer son environnement comme un acide pourrait le faire.

La bonne chose à faire est d’annuler ce comité préposé à approuver les nominations de hauts fonctionnaires. Le ministre de la Justice Shaked a raison de l’exiger, mais la question est de savoir si le gouvernement peut vraiment nommer le major-général Edri. En apparence, c’est possible, mais il restera un canard boiteux. Il assumera ce poste en tant que commissaire légitime, mais la raison principale pour laquelle le gouvernement insiste sur la nomination d’Edri est d’empêcher une victoire pour Alchikh.

C’est donc une victoire partielle pour lui, car le chef de la police d’Alshich a échoué pour forcer le gouvernement à prolonger son mandat, mais il est inconcevable que l’intrigue d’un officier qui aurait dû être licencié après l’entretien avec Ilana Dayan sur le programme d’Uvda soit un succès. Cette fois, ce sera sa troisième erreur consécutive : la première fut l’absence de nomination de Gal Hirsch au poste de commissaire ; la seconde était la nomination même d’Alchikh il ya trois ans ; et la troisième maintenant.

À ce stade, le gouvernement doit reprendre ses esprits, imposer son autorité et approuver la nomination d’Edri comme commissaire de police.

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