De nombreux mariés se demandent pendant cette période de la guerre des « Épées de Fer », s’il faut reporter leur mariage après la fin de la guerre, ou des ba’houré Yechiva de l’étranger, s’ils peuvent se rendre en Terre sainte.
Be’hadré ‘Harédim – Moché Weisberg
Dans cette période confuse et difficile, où, outre le grave désastre survenu le Shabbat – la fête de Sim’hat Tora, il y a aussi la guerre des « Épées de Fer » qui s’est développée à la suite du lourd désastre, alors que Tsahal est sur le point d’entrer en la bande de Gaza sur le terrain, ce qui pourrait légèrement aggraver la situation sécuritaire, alors que nous espérons et prions tous pour que tout se termine bientôt de manière pacifique.
De nombreux mariés, y compris ceux dont la date du mariage a déjà été fixée il y a quelques mois et dont le moment du bonheur conjugal est censé avoir lieu ces jours-ci ou ces semaines-ci, ne savent pas comment se comporter, s’ils doivent organiser le mariage dans le situation actuelle, malgré la crainte qu’il n’y ait pas assez d’invités à cause des alarmes et de la peur de voyager de ville en ville, ou qu’ils reportent le mariage pour le moment, en espérant que la fin de la guerre viendra bientôt, et alors ils peuvent se marier avec un cœur calme et paisible.
Le rav Zilberstein a reçu la semaine dernière des dizaines de questions de ce type, parmi les centaines de questions encore plus difficiles qui parviennent régulièrement du monde entier. La réponse du rav Zilberstein a été apportée dans la ligne « Si’ah Yitz’hak », où il est dit que le rav Zilberstein a répondu qu’il ne fallait sûrement pas reporter le mariage, mais qu’il fallait se marier à la date initialement fixée, et cela au motif que le mariage des mariés est une très grande mitsva, et que la mitsva ne doit pas être reportée, bien sûr tant que tout est conforme aux instructions des forces de sécurité.
Il ajouta qu’il fallait se marier à la date convenue, même au prix d’un plus petit nombre d’invités, et le rav Zilberstein dit également qu’il ne fallait pas avoir peur de voyager de ville en ville, car quiconque accomplit une Mitsva est protégé, et tous ceux qui vont réjouir les mariés accomplissent une mitsva, en particulier les mariés eux-mêmes qui s’activent et se soucient à amener des nouvelles âmes dans ce monde.
Le rav Zilberstein a ajouté avec sourire : « S’il leur manque un minyan au mariage, je viendrai pour le compléter.. « , mais il répéta ses paroles qu’un mariage ne devrait sûrement pas être reporté à moins qu’il y ait un très mauvais moment, une raison impérieuse, alors que bien sûr il est souligné qu’il s’agit d’une instruction générale, et qu’en cas de doute, il fallait redemander au cas par cas.
En outre, une femme qui craint la situation sécuritaire dans le pays et souhaite fuir à l’étranger pendant quelques semaines a demandé son avis au rav. Le rav Zilberstein a répondu qu’il ne faut pas quitter la Terre d’Israël, c’est le lieu le plus saint, et à chaque instant on observe la mitsva d’habiter la Terre d’Israël. Il a cité le verset d’Ovadia « sur le mont Sion sera un refuge et il sera saint », que le rav de Ponievezh zatsal a gravé sur le mur de sa Yechiva.
Le rav Zilberstein a également été interrogé par de nombreux élèves de Yechivoth se trouvant à l’étranger, qui se demandaient s’ils devaient retourner en Erets Israël dans l’état actuel pour le début de la session d’hiver. Le rav a répondu que si c’était pour Bené Brak, il n’y avait certainement rien à craindre, vu la promesse du ‘Hazon Ich qu’aucune bombe ne tombera sur cette ville, et aussi à Jérusalem qui a droit à une protection particulière, et en tout cas, le rav Zilberstein a dit que les jeunes hommes reviennent s’asseoir et étudier la Tora, car la Tora les garde et les protège, et qu’ils n’ont rien à craindre, il a donc enjoint aux jeunes hommes de retourner en Israël pour étudier la sainte Tora.