Cette semaine, le rav Guershon Edelstein, roch Yechivath Ponievezh, considéré comme le Gadol de la génération, s’est exprimé à propos de la chute du gouvernement et a insisté sur l’immense aide divine à laquelle somme toute le public religieux a eu droit durant cette dernière période.
Il a attiré l’attention sur l’histoire du peuple juif depuis la destruction du Temple : « Le peuple juif, depuis la destruction, est en exil. Cela est vrai même du temps des Romains quand les Juifs habitaient encore en Terre sainte, quand les Romains en étaient les maitres et que les Juifs vivaient sous leur joug, ils n’avaient pas d’indépendance politique, à plus forte raison par la suite, quand ils étaient dispersés parmi les Nations, sans être ensemble. Malgré cela, ils restaient toujours un peuple séparé, sans s’assimiler, conservant leur niveau de pratique du Judaïsme comme auparavant, respectant la Tora et les mitsvoth, le tout, selon les lois de la Tora écrite et de la Tora orale, ainsi que Moché l’a transmise oralement à Yehochoua’, et celui-ci aux Anciens. Toute la tradition de la Tora orale s’est perpétuée parmi les Juifs du monde entier, la même Tora, les mêmes lois. Le Rambam, dans son introduction, rapporte la manière dont cette transmission s’est faite après le Second Temple, après sa destruction, jusqu’aux générations plus tardives, les Gueonim, les Grands de la Tora, les Tanaïm et les Amoraïm.
« Tout au long des générations, de nombreuses épreuves nous ont frappés, des tentatives de nous faire quitter notre foi, des décrets d’abandon de la pratique, que les Juifs deviennent comme les autres, des décrets visant à nous faire quitter notre croyance, pour nous faire oublier la Tora et nous la faire abandonner, tout le temps des décrets, plongés que nous étions parmi les goyim et subissant des pressions.
« Mais le peuple d’Israël a tenu bon et a préféré se faire tuer plutôt que de transgresser pour la Gloire de D’, ils ont donné leur âme littéralement, et c’est ce que nous disons dans le Av haRa’hamim, les communautés saintes qui ont donné leurs âmes pour sanctifier le Nom divin, les communautés saintes, des communautés entières qui ont sacrifié leurs vie pour D’, telle était la situation.
« Malgré tout cela, le peuple juif, dispersé parmi les peuples, a connu des périodes valables, même dans le domaine matériel, et parfois plus encore que les non-juifs.
« Nous pouvons constater à quelle Providence divine particulière nous avons droit, une providence céleste sur le peuple d’Israël, visant à entraver une assimilation parmi les Nations, ce qui est la Gloire divine. Nous avons déjà cité la Michna dans Pirké Avoth qui dit que tout ce que l’Eternel a créé dans le monde n’est venu que pour augmenter la Gloire divine sur terre, toute la création répond à cette volonté, la Gloire divine repose en ce que le peuple d’Israël œuvre pour augmenter la Gloire divine, selon la volonté de la Providence divine.
« Quelle est l’expression la plus grande de la Gloire divine ? C’est le fait que l’on étudie la Tora de toutes ses forces, toute sa vie est consacrée à cette étude, on se plonge dans la Tora, c’est là l’expression la plus forte de la glorification du Nom divin, bien sûr, chacun selon ses capacités, certains ne peuvent pas le faire de manière suivie, mais en tout cas l’étude de la Tora à laquelle s’adonne le peuple d’Israël est la manière la plus claire de sanctifier le Nom divin, cela est évident. »
A ce stade, le rav est passé à la situation qui est la nôtre : « Nous voyons dans le fait que nous pouvons continuer à étudier actuellement une expression très particulière de l’effet de la Providence divine, que nous pouvons continuer à sanctifier le Nom divin, à étudier la Tora. Ces derniers temps, le gouvernement qui vient de tomber, a déployé des grandes tentatives pour nous faire oublier la Tora et pour nous faire abandonner ses lois, tout ce qui a trait avec la sainteté, tout détruire, et ils voulaient que le peuple d’Israël devienne comme tous les peuples, que D’ nous en protège, voici ce qui était leur but. Et quelle en a été la fin ? Cela n’a pas marché. Et pourquoi cela a-t-il raté ? La Gloire divine veut que de telles tentatives échouent, que l’on parvienne à continuer à étudier la Tora. Ils ont voulu émettre des décrets contre la Tora et les mitsvoth, contre tout, et par la grâce de D’, tout a été annulé. Nous constatons que nous avons droit à une aide divine spéciale qui nous permet de continuer à étudier la Tora comme il le faut. »
Nul doute que l’effondrement quasi total de toutes les mauvaises intensions présentées cette dernière année est un phénomène interloquant, qui ne peut que nous prouver que l’Eternel est avec le peuple d’Israël et en particulier avec ceux qui se dévouent, eux et leur descendance, à respecter la Tora, à l’étudier et à la pratiquer, du mieux qu’ils le peuvent.
La Tora ? oui, mais avec Derech Eretz, c’est à dire s’impliquer dans la vie matérielle au même titre que la Tora. Cela veut dire participer à la vie du pays sur le plan économique et sécuritaire comme tous les autres citoyens d’Israël. Si les Rabbanims du temps du Midrash, Mishna et Guemara il y a 2000 ans ont remplacé les Prêtres, Cohanims et Levims, l’erreur qu’ils ont faite, c’est de se séparer du peuple, de vivre dans leur tour d’ivoire. Qu’ils fassent comme les Hassidims à leurs débuts, qu’ils soient à l’écoute du peuple et qu’ils l’amènent à l’unité et à l’amour du prochain, car cela est toute la Tora.
Oh, mais qui vous dit que l’idéal à suivre selon la Tora est le votre, celui de voir le peuple se plonger dans la vie matérielle ?
Et quel est ce procès d’intention contre les « Rabbanim du temps de… », qui vous dit qu’ils ont eux déjà indiqué au peuple de suivre une voie séparatrice, au contraire, n’ont-ils pas tous travaillé, comme le présente le Rambam ?
Et qui vous dit que les Rabbanim ne sont pas à l’écoute du peuple, comme les ‘Hassidim ? Le peuple, quand malheureusement l’un d’entre eux décède, viennent en très grand nombre à leurs enterrements, ainsi que nous l’avons vu à nouveau avec le décès de rabbi ‘Hayim zatsal récemment.
Nous vivons en une période d’urgence, d’exception, qui fait que pour sauver le peuple juif, oui, pour le sauver, il faut que le plus de jeunes possible étudient la Tora – c’est vrai qu’auparavant cela n’a pas tellement été fait, mais c’est exactement ce qui a perdu le peuple juif et l’a conduit directement à la Shoah. Nous pensons, et de plus en plus de personnes le conçoivent, que pour parvenir à remplir le rôle qui est le notre, il faut investir le plus possible dans cette étude sainte, et c’est ce qui réussit de nos jours.
PS : nous avons répondu avant de vérifier l’identité de ce « lecteur ». Il s’avère que le mail indiqué est faux, et notre mail à lui nous est revenu. Nous avons pour principe de ne pas accepter des remarques de personnes qui ont honte de livrer leurs adresses, car cela prouve quelque chose quant à leur personne… Là, nous laissons notre réponse.
Que vous me publiez ou pas je m’en fous, je n’ai parlé que de Tora, Derech Eretz, Amour du prochain, Ecoute, Unité, Solidarité, et je peux ajouter lutte contre toute forme d’idolâtrie et que personne n’est au-dessus des Lois de Hachem et des Hommes.
Tiens, c’est drôle : nous parlons de Dérets Erets, celui de publier une remarque de la part d’une personne qui prend son temps pour s’exprimer, et vous nous répondez d’une telle manière ? Sans oublier le fait que vous ne vous présentez même pas selon votre adresse mail réelle… Vous avez de drôles de notions dans ce domaine.