Après qu’un accord a été conclu entre le député Aryeh Dérhy et le bureau du procureur de l’État, qui inclut la démission de Dérhy de la Knesset, le système politique examine si sa démission affectera le système politique, Shas est convaincu qu’il n’y aura aucun effet sur le mouvement.
Be’hadré ‘Harédim – Ari Kalman
Comme indiqué ces jours-ci, Dérhy a fini par accepter de démissionner de la Knesset, selon son plan seulement temporairement jusqu’aux 25e élections à la Knesset, et il continuera à mener la direction de son mouvement depuis ses bureaux à Har Hotzvim.
Shas est convaincu que la démission de Dérhy de la Knesset n’affectera pas le mouvement, qu’il devrait continuer à diriger de l’extérieur, depuis les nouveaux bureaux du parti à Har Hotzvim. « Oh, rien de plus », nous dit l’un des membres de la Knesset à Shas.
Au-delà de cela, il y a ceux qui voient ce cours comme une bonne occasion de résoudre les crises survenues au fil des ans. Ainsi, les mois ou peut-être les années, jusqu’aux élections à la 25e Knesset, Dérhy sera invité à venir résoudre les batailles municipales qui existent dans presque toutes les autorités locales, y compris Jérusalem, Bené Brak, Elad et même dans les villes où il y a peu de représentation du Shas comme Harish et d’autres villes.
En revanche, la démission de Dérhy risque d’avoir un petit effet sur la cohésion de l’opposition. Quiconque a récemment regardé les débats du plénum de la Knesset a vu comment Dérhy sert en réalité de centre des partis d’opposition, l’axe qui a prouvé à quel point il tient l’opposition et défie quotidiennement la coalition, que ce soit en concerne le partenariat avec la liste commune en tant que partie intégrante de l’opposition.
Une source de la liste commune a déclaré que même si « les résumés politiques des partenaires peuvent également être faits à distance », a-t-il déclaré, « l’absence de Dérhy du plénum de la Knesset peut être un peu difficile, car une baby-sitter doit toujours être présent sur le terrain pour s’assurer que les accords soient mis en œuvre. » En effet, Dérhy a servi en quelque sorte de « professeur » de l’opposition, mais le rôle le plus important était de surveiller de près le bloc orthodoxe avec Netanyahu. « Sans Dérhy, nous aurions depuis longtemps coopéré avec le gouvernement », admet un député du judaïsme de la Torah dans une conversation avec Be’hadré ‘Harédim.
Dérhy, depuis la formation du gouvernement, a été le bras le plus actif de l’opposition en ce qui concerne la coopération avec le gouvernement, forçant ainsi les Juifs de la Torah à s’aligner sur lui. Le même membre de la Knesset du judaïsme de la Torah donne un exemple de l’influence de Dérhy : « Il y a quelques semaines, Dérhy a demandé de ne pas dire « bonjour » aux ministres. Dans les jours qui ont suivi on a parlé dans la salle de qui s’adresse aux ministres et qui ne le fait pas. »
