Le rabbi de Karlin, rav Cho’hat, a parlé à des milliers de ‘Hassidim de sa communauté par téléphone et a attaqué vigoureusement ceux qui veulent ouvrir l’étude dans les Yechivoth actuellement. « Ils disent qu’ils ont demandé aux rabbanim et aux dirigeants, nous ne sommes pas sûrs qu’on puisse faire confiance à ces personnes pour d’autres questions, s’ils sont capables d’avancer de telles affirmations ». Une prise de position d’une rare virulence !
Be’hadré ‘Harédim
Le fait même que le Rabbi se soit exprimé au téléphone pour parler à ses ‘hassidim est rare chez lui. Là, visiblement, les difficultés provoquées par le corona ont entrainé une telle entorse à ses habitudes. Il s’en est pris violemment à ceux qui veulent commencer l’étude dans les Yechivonth dès maintenant. Le rabbi de Karlin a été le premier à avertir de la situation et a donné des instructions à ses ‘hassidim avant même que la propagation de l’épidémie ne soit réellement comprise comme étant dangereuse.
« Malheureusement, la situation ne s’est pas réellement améliorie », a déclaré le rabbi. « Il y a toujours toutes les restrictions qui doivent être prises en compte, bien que cela soit difficile pour nous ».
« Inutile de dire qu’il est très difficile d’être enfermé à la maison avec des familles et en particulier ceux qui ont des enfants, nous avons déjà parlé de se renforcer mutuellement et de ramener une bonne ambiance à la maison. «
« Malheureusement, nous entendons aussi parler de temps si difficiles, il y a ceux qui sont sages à leurs propres yeux, et ils veulent ouvrir l’étude des yeshivas et de la Torah, et ils dédaignent les questions de santé, certains disent qu’ils ont posé des questions aux rabbanim et aux dirigeants, nous ne sommes pas sûrs que l’on puisse faire confiance à ces personnes dans d’autres questions aussi… »
« Tout le monde sait quelles sont les coutumes de l’Omer, et ce qui s’est passé à cette période. C’est le moment pour se renforcer dans l’amour des autres, d’essayer de s’entraider le plus possible, de se renforcer mutuellement. Il y a ceux qui ont besoin d’une aide physique, certains sont en état de détresse psychique, et il faut les soutenir. «
« Nous parlons non seulement de notre groupe, mais aussi de tout Israël. »
Le rabbi invite chacun à étudier chez lui, sans exception.