Le rabbi de Kalov, par. Pin’hass : l’implication primordiale des parents dans la vie des enfants

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« Reouven, premier-né d’Israël… » (Bamidbar 26,5).

En cette période de vacances où les enfants n’étudient pas dans les établissements de Tora, les parents sont tenus de surveiller leurs enfants, de savoir toujours où ils se trouvent et quelles sont leurs fréquentations.

De nombreux parents pourront argumenter qu’il n’arrivera rien à leurs chers enfants, qui sont forts et résistants, mais en réalité, rien n’est moins sûr, car même de très bons enfants sont susceptibles de prendre un mauvais chemin en se liant à de mauvaises fréquentations, en particulier à notre époque où il est très facile de se lier à toutes sortes d’amis par le biais des outils technologiques. J’ai malheureusement rencontré de nombreux jeunes hommes issus de très bonnes familles qui ont chuté jusqu’aux bas-fonds.

Tout comme les parents font le maximum pour éloigner leurs enfants des dangers physiques, en ne permettant pas à leur jeune enfant de traverser la rue par exemple, il leur incombe également de les écarter de tout danger spirituel, encore plus que d’un danger matériel. Nos Sages affirment en effet (Tan’houma Pin’has 3) que la faute de celui qui fait fauter autrui est plus grave que de le tuer.

C’est pour cette raison que les grands maîtres d’Israël et les Tsadikim étaient toujours très vigilants sur l’éducation de leurs enfants, en sachant où ils se trouvaient, et certains, compte tenu de l’importance du sujet, s’entretenaient de ce sujet avec leurs enfants.

Le rabbi Chalom Dov Beer de Loubavitch zatsal inscrivit dans le premier paragraphe de son testament à l’intention de son épouse la Rabbanith : « En ce qui concerne notre enfant, je te demande de le surveiller dans tous les domaines. En effet, cette période exige de nous une surveillance rapprochée, il faudra surveiller qu’il ne se lie pas avec de jeunes hommes dénués de crainte du Ciel, vides et écervelés, qui pourraient lui donner de mauvais traits de caractère et de mauvaises pensées, ces jeunes gens évoquent des sujets pervers dont les jeunes gens d’autrefois n’avaient aucune notion à ce sujet. »

À ce titre, il est impératif d’éduquer les enfants depuis leur plus jeune âge, de façon agréable et sans pression inutile : ils sont tenus de demander la permission à leurs parents avant de se rendre quelque part. Lorsque l’enfant est éduqué de cette façon depuis sa tendre enfance, en général, ce mode de fonctionnement lui convient, même si parfois, il est limité, car il grandit avec le sentiment d’avoir des parents aimants qui se préoccupent de son bien-être.

De même, il importe que les parents tentent de parler à leurs enfants au moins une fois par jour, pour les écouter raconter leur journée, ce qui contribue à renforcer la relation parents/enfants. C’est une occasion également de voir si un point doit être rectifié.

La Guemara (‘Houlin 105a) relate que l’Amora Chemouël se plaignit qu’il valait moins que son père, qui allait deux fois par jour vérifier l’état de ses biens, tandis qu’il ne le faisait qu’une fois par jour. Rabbi ‘Haïm de Brisk affirme qu’il y a ici une allusion à l’éducation des enfants, le domaine le plus capital. Ainsi, Chemouël se plaignait en réalité que son père vérifiait deux fois par jour ce qui advenait de ses enfants, tandis qu’il s’en occupait une seule fois par jour.

Il va de soi qu’après tous ces efforts, une aide divine importante est nécessaire afin que les fils et les filles se lient uniquement à des fréquentations convenables, surtout à notre époque où les écueils sont très fréquents. Mais si les parents déploient tous les efforts possibles, et ont une bonne Kavana dans cette prière adressée à Hachem : « Puisses-Tu me sauver aujourd’hui, et chaque jour, d’un mauvais ami et du Satan», ils méritent l’aide divine.

Le père a néanmoins l’obligation d’agir dans un domaine : il devra surveiller que ses enfants fixent des moments d’étude de la Tora chaque jour, également en vacances. En effet, seule l’étude de la sainte Tora permet à l’homme de surmonter les tentations du Yétser Hara’, comme l’affirment nos Sages (Kidouchin 30b) : « J’ai créé le Yétser Hara’, et J’ai crée son antidote, la Tora, et si vous vous consacrez à l’étude de la Tora, vous n’êtes pas livrés à son emprise. »

C’est pourquoi c’est une grande faute de laisser les enfants, en période de vacances, sans aucune étude de la Tora. Ainsi, la Guemara (Chabbath 119b) dit : Jérusalem fut détruite du fait que les jeunes enfants cessèrent d’étudier la Tora. Le Maharcha commente que l’on transgresse cette faute également à notre époque lorsqu’on laisse les enfants en période de vacances sans étude de la Tora.

Nous pouvons affirmer qu’il est fait allusion à ce thème dans le nom de Reouven ben Ya’akov, ainsi que de ses quatre enfants : ‘Hanokh, Palou, ‘Hetsron et Carmi. Le nom Reouven est une association des termes : Réou Ben (voyez le fils) : il faut toujours voir ce que fait le fils. ‘Hanokh est de la même racine que le terme ‘Hinoukh (éducation) ; Palou est formé des mêmes lettres que le terme Alouf, un langage d’étude. ‘Hartson fait allusion aux jours de vacances où l’on circule dans les ‘Hatseroth (cours) et Carmi fait allusion à la Yechiva, nommée Kérem dans le langage de nos Maîtres (Berakhoth 63b). Celui qui veille convenablement sur ses enfants, la conséquence est la suivante : il éduque ses enfants à l’étude de la Tora, même en période où ils se trouvent dans les ‘Hatseroth, ainsi que lorsqu’ils se trouvent à la Yechiva.

À ce sujet, le verset dit : « Reouven, premier-né d’Israël » : la surveillance des enfants est la première condition, la plus capitale, pour engendrer une descendance droite de Bené Israël. Ya’akov est nommé « Israël » pour avoir surmonté l’ange gardien d’Essav, ainsi que les quatre cents hommes d’Essav, comme il est dit (Beréchit 32,29) : « Car tu as jouté (sarita, de la même racine qu’Israël) contre des puissances célestes et humaines et tu es resté fort »», grâce à la surveillance du père, le fils mérite de vaincre le Satan et ses envoyés.

Vous êtes bienheureux, peuple d’Israël !

Nous tenons à exprimer notre immense gratitude et estime pour la multitude d’hommes et de femmes qui ont déjà souscrit à l’opération Chidoukhim, pour faire l’effort d’aider leur prochain à trouver leur âme sœur, et ont envoyé leur demande qui sera présentée à l’Admour chlita le 15 Av ; l’Admour adressera en leur faveur une prière particulière qui leur attirera des bénédictions et de grandes délivrances, par le mérite de cette grande Mitsva. Que votre sort est enviable !

Toute personne qui ne s’est pas encore inscrite pourra le faire en envoyant à ce mail un message décrivant ses efforts pour cette Mitsva de Chidoukhim.

Chabbath Chalom !

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Opération Chidoukhim !
Dès aujourd’hui et jusqu’au 15 Av, toute personne qui envoie un mail : kalovfr@gmail.com ou par Whatsapp en détaillant les efforts qu’il compte déployer dans cette Mitsva des Chidoukhim aura son nom inscrit et transmis à l’Admour chlita, qui récitera pour lui une prière spéciale, source de bénédictions et de grandes délivrances, par le mérite de cette grande Mitsva.

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