Le rabbi de Kalov, par. Chemini : une réprimande enveloppée d’amour

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« Alors elles t’appartiendront, et de même à tes enfants, comme portion invariable, ainsi que l’a statué Hachem » (Vayikra 10,15)

Accueillir quelqu’un avec un visage avenant est le plus beau cadeau que l’on puisse lui offrir, comme l’indiquent nos Maîtres (Ketouvoth 111) : « L’homme qui offre un sourire de toutes ses dents à son prochain est préférable à celui qui lui offre du lait ».

Le sourire renforce l’esprit, dont dépend essentiellement la réussite de l’homme.

Douceur avant tout

Ce principe est essentiel pour l’éducation des enfants. Un enfant fait la distinction entre un visage colérique et avenant : l’affection le réjouit, la colère le fait pleurer.

Un enfant sans affection est comme une plante sans soleil. Les parents doivent prodiguer chaleur et amour pour assurer leur croissance optimale.

Nos Sages (Guitin 7a) enseignent d’éviter la colère avant Chabbath en parlant doucement, comme il est dit (Kohéleth 9,17) : « Les paroles de Sages dites avec douceur sont mieux écoutées. »

Rabbi Tsvi Elimélekh de Dinov avertit : rentrer affamé après un voyage augmente le risque de colère envers sa famille.

Accueillir même l’égaré avec amour

La Michna dans Avoth (1,15) enseigne : « Accueille chacun avec un visage avenant ». Même celui dont les actes sont détestables doit être accueilli avec amour pour qu’il accepte d’être guidé.

Le Ba’al Chem tov et ses disciples ont réussi à rapprocher des milliers de Juifs par une approche de Moussar bienveillante, dans l’esprit que tout Israël est une seule famille.

Notre époque nécessite encore plus de douceur

Le Pélé Yo’ets explique : tout comme les traitements médicaux changent, les méthodes éducatives doivent s’adapter à l’esprit de l’époque.

Rabbi Chelomo de Radomsk (Tiféret Chelomo) insiste : il faut rapprocher avec amour, insuffler la crainte du Ciel sans critiques acerbes.

Aujourd’hui, avec les mauvaises influences accessibles via la technologie, les liens positifs sont vitaux : il faut parler avec affection, faire plus de compliments que de reproches.

Comment réprimander selon la Tora

Le Chla Hakadoch (Michlé 9,8) enseigne : on ne doit pas traiter son prochain de « bête », mais lui rappeler son intelligence et sa dignité, pour être aimé et non haï.

Le Zohar sur Kedochim précise : réprimander sans haine mais avec amour, pour exprimer la vraie préoccupation pour le bien-être de l’autre.

Aharon Hacohen, un modèle d’amour et de rapprochement

Aharon « aimait les créatures et les rapprochait de la Tora ». Son amour sincère rendait ses paroles accueillies et inspirantes.

« Vehaya » : langage de joie – en montrant un visage joyeux et plein d’amour, « elles t’appartiendront, et de même à tes enfants », comme l’a statué Hachem.

L’éducation inspirée par la joie et l’amour est celle qui est acceptée durablement par les générations futures.

Chavoua Tov !

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