Le rabbi de Kalov, par. A’haré Moth : les théories hérétiques des universités engendrent la cruauté et l’immoralité

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« Les pratiques du pays d’Égypte, où vous avez demeuré, ne les imitez pas » (Vayikra 18,3).

Il existe un récit sur un ‘Hassid qui envoya ses enfants étudier à l’université. Son rabbi le réprimanda en lui expliquant qu’il risquait le bien-être spirituel de ses enfants, mais l’homme s’entêta, insistant que ces études leur seraient profitables et aucunement néfastes.

L’homme se dit : « Mon rabbi est trop extrémiste, Il vaudrait mieux me rendre chez le rabbi Israël de Vijnitz qui est connu pour sa grande capacité d’acceptation, et qui accueille chacun avec un visage avenant ; il ne m’adressera certainement aucune réprimande. »
Le ‘Hassid se rendit chez le rabbi de Vijnitz zatsal, qui l’accueillit chaleureusement et le rapprocha beaucoup. Un jour, le rabbi le choisit pour sa promenade quotidienne du soir. Ils sortirent et en passant devant un bosquet d’arbres fruitiers, le rabbi se tourna vers le ‘Hassid et lui dit : « Ces arbres me rappellent un incident de mon enfance. Un jour, lorsque j’étudiai au Talmud Tora, notre enseignant sortit se promener avec les élèves, nous étions au printemps et les arbres commençaient à fleurir. Nous sommes entrés dans un verger avec diverses espèces d’arbres fruitiers, et l’enseignant nous montra, selon la forme de la feuille de chaque arbre, quel fruit poussera le moment venu. Certains enfants étaient sceptiques, mais il leur répondit qu’il le savait par expérience, grâce aux années précédentes. »

Soudain, le rabbi s’arrêta, saisit la main du ‘Hassid et déclara avec émotion : « Sais-tu quand tous les élèves reconnurent que l’enseignant avait raison ? Au bout de quelque temps, lorsque les fruits commencèrent à sortir, ils se rendirent compte que leur enseignant avait eu raison ! »

Le rabbi tourna alors la tête vers son interlocuteur et lui demanda : « As-tu compris mes propos ? » Le ‘Hassid répondit aussitôt qu’il avait saisi les propos du rabbi : il faut prendre en compte que par expérience, l’université est un lieu où les étudiant deviennent différents de ceux qui se consacrent à l’étude en Yechiva. À son retour à la maison, l’homme sortit ses enfants de l’université et les inscrivit à la Yechiva, où ils grandirent dans la Tora.

De même, on raconte que le Machguia’h de la Yechiva de Mir, rabbi Yerou’ham Lebowitz, se rendit un jour à Marienbad, et il y rencontra un professeur juif totalement assimilé, qu’il voulut rapprocher de la Tora. Lorsqu’il se mit à parler avec lui d’Émouna, le professeur lui demanda : « As-tu lu le livre du philosophe allemand Kant ? » Rabbi Yérou’ham répondit : «Non.» Il lui demanda également s’il avait lu un livre du chercheur allemand Haeckel. À nouveau, le Machguia’h répondit par la négative. Le professeur continua à l’interroger sur divers ouvrages, mais la réponse de rabbi Yerou’ham ne changea pas. Le professeur s’étonna : « Si tu n’as lu aucun de ces penseurs, comment pourras-tu me convaincre que tu as raison, ils ont peut-être raison ? »

Rabbi Yerou’ham répondit : « Notre sainte Tora a produit des hommes extraordinaires, des Sages qui ont vécu une vie axée sur le bien dans ce monde et qui ont affiné leur caractère, comme les Tannaïm et les Amoraïm et ceux qui les suivent, jusqu’au ‘Hafets ‘Haïm et d’autres grands Sages d’Israël de notre époque, qui ont tous étudié la Tora et ont été imprégnés profondément par ses idées. Parmi tous les théoriciens que vous avez mentionnés, y a-t-il des hommes de ce niveau ? Bien sûr que non ! Il est clair qu’il s’agit là d’activités vides de sens et qu’une personne ne devrait pas consacrer son temps à des sujets aussi frivoles. »

Nous avons bien vu ces dernières années la véracité des propos de rabbi Yerou’ham, lorsque les Allemands, une nation et une culture qui célébrait ces penseurs, s’est transformée, à partir d’une culture « raffinée et progressiste », en des animaux brutaux et cruels pendant la Shoah. L’université de Berlin, notamment, était connue pour être un lieu où n’étaient acceptés que les meilleurs éléments. Or, pendant la Shoah, ils furent parmi les plus actifs dans leur participation au meurtre de Juifs.

Nous voyons aujourd’hui ce principe à l’œuvre sous nos yeux dans les campus des universités dans toute l’Amérique. Ces universités d’élite, des institutions d’études supérieures, destinées à former les futurs dirigeants dans le domaine de la culture, des affaires et du gouvernement, sont devenues des foyers de haine. Elles ne condamnent pas ceux qui soutiennent le terrorisme et le meurtre, mais au contraire, cherchent à « protéger » leurs droits. L’administration garde le silence, tandis que le personnel et les étudiants organisent des marches de soutien aux meurtres, à la violence et au terrorisme.

C’est le résultat de l’hérésie enseignée et célébrée dans de nombreuses disciplines dans ces institutions, depuis des années. On leur a enseigné que ce monde merveilleux n’est pas l’œuvre d’une Puissance supérieure. C’est le hasard et le changement qui ont jeté les bases de l’évolution. Ils sont d’avis que l’homme descend du singe, et de ce fait, le chaos est acceptable. Et tuer un homme ne diffère en rien de tuer un animal.

Ils justifient leurs actions répréhensibles et leur conduite bestiale, comme celle des instincts animaux qui trouvent leur expression, et ils détruisent inévitablement leur vie.
Ainsi, dans notre paracha, nous retrouvons cette idée : «Les pratiques du pays d’Égypte, où vous avez demeuré, ne les imitez pas » : nous ne pouvons nous permettre de nous conduire comme notre pays d’accueil, qui s’inspire de l’hérésie des professeurs et scientifiques, tout comme Pharaon déclara (Chemoth 5;2) : « Je ne connais pas Hachem »…
Et dans la suite du verset : « Les pratiques du pays de Canaan où Je vous conduis, ne les imitez pas. » Vous ne pouvez vous livrer à la promiscuité comme Canaan.

« Et ne vous conformez point à leurs statuts » : ne soyez pas attirés par leur culture. Comme l’explique Rachi, les statuts dont il est question ici sont une référence à leurs pratiques culturelles comme les stades, où ils venaient assister au spectacle opposant un taureau à un esclave, observant avec plaisir le taureau verser le sang de l’esclave.

D’où la suite du verset : « C’est à Mes statuts que vous devez obéir, ce sont Mes statuts que vous respecterez dans votre conduite. » Rachi explique qu’un Juif ne doit pas estimer que s’il a étudié la Tora, il peut désormais étudier d’autres sujets profanes. Un Juif doit étudier à la Yechiva ou au séminaire, étudier la Tora et renforcer sa foi. Ainsi, il méritera de vivre la fin du verset : « L’homme qui les pratique obtient, par eux, la vie » : une vie remplie de bénédictions et de bienfaits.

Chavoua tov !

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