Les Israéliens ont voté, mardi 9 avril, pour élire leur Parlement. Le Premier ministre israélien sortant Benjamin Netanyahou est bien parti pour remporter un cinquième mandat, selon les calculs des médias. Ces projections en sièges établies à partir du comptage de 97 % des bulletins montrent le parti de Benjamin Netanyahou au coude à coude avec la liste Bleu-blanc (centre-droit) de Benny Gantz, mais avec une majorité potentielle de 65 sur les 120 de la prochaine Knesset.
Dans i24News. « Dans une interview accordée le 7 avril à la chaîne israélienne i24NEWS, Benyamin Netanyahou a qualifié le Président français de «leader respectable» et d’«ami personnel». Il a toutefois souligné que cela ne voulait pas dire qu’il était «d’accord avec tout ce qui est dit par le quai d’Orsay».
Emmanuel Macron est «un leader respectable» et «un ami personnel», a déclaré le dimanche 7 avril le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou dans un entretien avec la chaîne i24NEWS. Dans le même temps, il a souligné l’existence de désaccords avec Paris sur plusieurs sujets.
«Emmanuel Macron est un ami personnel mais nous avons de nombreuses divergences, notamment sur l’accord du nucléaire iranien», a-t-il précisé.
M. Netanyahou a également évoqué la critique de Paris vis-à-vis de la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan.«J’ai de nombreuses relations avec tous les pays européens, et la France est aussi très importante, mais ça ne veut pas dire que je suis d’accord avec tout ce qui est dit par le quai d’Orsay, ils ont parfois des opinions contraires à ce que je trouve être vital pour Israël», a-t-il ajouté.
Le 21 mars, le Président états-unien a reconnu la souveraineté israélienne sur une partie du Golan syrien. Depuis 1967, Israël occupe quelque 1.200 kilomètres carrés du plateau du Golan qui appartenait à la Syrie avant la guerre des Six Jours. En 1981, le Parlement israélien a adopté la loi sur les hauteurs du Golan, proclamant unilatéralement la souveraineté de l’État hébreu sur ce territoire.
Par la suite, la diplomatie française a rappelé que la France ne reconnaissait pas «l’annexion israélienne de 1981». Selon le quai d’Orsay, «la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan, territoire occupé, serait contraire au droit international».