« Le Prince Vert » met en garde contre le chef des rebelles : « Des conséquences fatales »

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Mosab Hassan Yousef, ancien agent du Shin Bet, activiste médiatique et fils du cheikh Hassan Yousef Khalil, l’un des dirigeants du Hamas en Cisjordanie surnommé « Le Prince Vert », a exprimé ses préoccupations au sujet du chef des rebelles syriens, Ahmad Hussein Al-Joulani.

Dans un post publié sur la plateforme X, Yousef a averti qu’Al-Joulani avait « le potentiel de créer un État terroriste puissant comme jamais vu auparavant » et que la légitimation de sa direction en Syrie entraînerait des « conséquences fatales pour l’humanité ».

« Éliminer les leaders rebelles avant qu’il ne soit trop tard »

Yousef a expliqué : « Bien que cela puisse sembler inutile, éliminer les dirigeants rebelles, en particulier Al-Joulani, avant qu’ils n’obtiennent davantage de soutien et de sympathie de la part d’une société désespérée en quête de changement et de liberté, permettra à une direction légitime d’émerger. »

Il a écrit : « Donner du crédit ou récompenser les djihadistes pour avoir renversé le dictateur syrien brutal est une erreur. Ils ont peut-être joué un rôle important, mais ils ne sont pas la véritable force qui a renversé Assad. Al-Joulani a le potentiel de créer un État terroriste puissant comme jamais auparavant. Il construit lentement cette vision, avec soin et patience. Ce terroriste mondial n’est pas devenu un homme d’État, et lui permettre de prospérer aura des conséquences fatales pour l’humanité. »

« Une nouvelle ère djihadiste en gestation »

Yousef a également souligné : « Un nouvel empire islamique est en train de naître. Ne le nourrissez pas, affamez-le. La plupart des habitants du Moyen-Orient et du reste du monde ne réalisent pas les conséquences dévastatrices de cette nouvelle dynamique en Syrie (Al-Sham). La nouvelle génération de djihadistes est plus sophistiquée que tous les groupes terroristes précédents. Ils sont patients et ne se précipitent pas pour attaquer leurs ennemis ; leur stratégie consiste à construire des infrastructures et des institutions, et à obtenir une reconnaissance mondiale en vue de l’établissement d’une nation djihadiste. »

Il a ajouté : « Les djihadistes ont appris des erreurs de leurs prédécesseurs. Ils savent que l’ancienne génération a échoué à détruire l’Occident en raison de leur handicap et de leur incapacité à atteindre leurs objectifs djihadistes tout en fuyant les agences de renseignement. Ils évitent les erreurs de leurs mentors, comme Al-Zawahiri et Abdullah Azzam. Leur nouvelle stratégie consiste à créer un environnement favorable à l’établissement d’une nation djihadiste. »

Un appel à la vigilance internationale

Yousef a mis en garde les États-Unis et leurs alliés : « Les États-Unis et leurs partenaires ne doivent pas reconnaître ni légitimer les nouveaux dirigeants de Damas, peu importe la subtilité avec laquelle ils tentent de manipuler la communauté internationale en nommant des figures modérées au sein du gouvernement. »

Son avertissement rappelle l’importance de comprendre et de contrer les nouvelles stratégies djihadistes, qui se concentrent davantage sur la construction d’un État légitime qu’une confrontation directe avec leurs ennemis.

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