Le Premier ministre libanais Najib Makati, de retour de son voyage en Europe, met en garde les parlementaires libanais contre le Hezbollah : « Les menaces israéliennes cette fois sont sérieuses et ne ressemblent pas à la veille du début de la guerre. Nous recevons des « avertissements importants et sérieux » de la part des Européens et de certains pays arabes. Il n’y a aucun changement dans la position américaine.
« L’envoyé américain Amos Hochstein m’a informé dans un entretien récent de la nécessité d’un cessez-le-feu dans le sud du pays et de ne pas attendre la fin de la guerre dans la bande de Gaza. »
La réponse du Hezbollah aux messages envoyés à Mikati :
« Les messages transmis à Mikati et à d’autres lors de leurs contacts avec des parties extérieures confirment que les menaces, quelle que soit leur gravité, ne sont en fait qu’une reprise d’une autre vague d’intimidation, qui ne changeront rien à la décision de continuer à soutenir Gaza sur le terrain.
La décision de la résistance a été de ne pas engager de débat interne avec qui que ce soit au Liban sur cette question, elle permettra la poursuite du dialogue avec la présidente du pays, Nabih Berri, étant donné que la résistance a établi qu’elle avait reçu un engagement de ne pas abandonner Gaza, surtout si l’ennemi se lance dans une nouvelle série de crimes à Rafah.
Les nouvelles menaces qui arrivent font partie de la campagne d’intimidation de l’ennemi.
Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné arrivera dans la région samedi prochain, et il a été rappelé que Séjourné lui-même avait mis en garde Berri lors de sa visite au Liban début février dernier contre « une attaque israélienne dans trois jours ou une semaine au maximum ». » Et nous avons dit à l’ennemi qu’il « serait bien accueilli, bien que la résistance ne cherchait pas à étendre la guerre. Il n’y a qu’un seul moyen de restaurer la stabilité à la frontière sud du Liban : mettre fin aux crimes de l’entité sioniste à Gaza. »
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