C’est avec beaucoup d’intérêt que nous avons découvert un nouveau venu dans la célèbre collection de Sidourim Chaarei ‘Hessed, disponibles en ligne : le premier livre de prière de rite séfarade annoté en français avec des indications colorées. Détonant au milieu de la monochromie classique, ces couleurs se conçoivent comme une signalisation à l’intention du fidèle.
« Stop ! » C’est à Hachem que tu parles. Tu t’apprêtes à prononcer le Tétragramme, le Nom Divin en quatre lettres ? Voici les intentions à avoir, voici les lettres et les intentions qui sous-tendent ce Nom.
Cette innovation disponible en ligne découlait d’un double constat : la force de l’habitude rend très vite notre prière au quotidien routinière, et la monochromie du Sidour a tendance à engourdir encore davantage le fidèle, accoutumé aux sollicitations colorées incessantes du monde – virtuel et réel. Or, comme le dit notre tradition, « une prière sans Kavana, sans la ferveur et les intentions adéquates, est comme un corps sans âme ».
Le concept d’un nouveau type de Sidour a alors vu le jour : ses couleurs, mettant en relief les différents Noms divins, sont autant de balises sur la piste du fidèle qui cherche à ne pas se perdre, s’égarer au milieu des mots.
Mais en quoi la signalisation colorée des Noms Saints est-elle si importante et bénéfique ?
D’après le Choul’han Aroukh, le maître mot en matière de Loi juive, il ne suffit pas de lire les mots pour être quitte d’une bénédiction, mais penser à leur sens et, en évoquant le Nom de Divin, méditer au fait qu’Il est Maître de tout. Les couleurs permettent d’un simple regard de ne pas rater cette Kavana fondamentale, condition sine qua non d’une prière valide. Ainsi les Guedolim de notre génération recommandent de prier dans des Sidourim plaisants et précis aussi bien au niveau du rite que de la Halakha.
De même, celui qui ne se serait pas concentré sur la première bénédiction de la Amida (« Maguen Avraham ») n’est pas quitte de son obligation. Grâce au changement de couleur, notre vigilance est éveillée pour ne pas manquer ce carrefour essentiel.
En outre, par les couleurs, il est facile de trouver plus facilement une page ou un passage dans le Sidour. Cette signalisation a ainsi permis d’ajouter un certain nombre de Kavanot simples, visibles d’un simple coup d’œil, si bien qu’on y gagne une prière d’une autre trempe.
Tous ceux qui ont adopté ce nouveau livre de prière en témoignent : à force de prier dans un Sidour de couleur uniforme, l’esprit peut très facilement s’égarer, tandis que la présence des couleurs joue comme un stimulant favorisant la concentration.
Le Ba’h, l’un des plus grands commentateurs médiévaux, indique à propos du verset de la Genèse (49, 20) מאשר שמנה לחמו (« Pour Acher, sa production sera abondante »), que le mot שמנה est composé des mêmes lettres que שמונה (le chiffre 8), allusion aux huit lettres du Nom divin Ado-naï associé au Tétragramme de la manière suivante :
י-א-ה-ד-ו-נ-ה-י
Le Rav indique que cette intention, mise en évidence dans le Sidour, est une Ségoula pour la Parnassa, la subsistance. Grâce aux couleurs, on peut facilement accomplir cette Kavana bénéfique.
Nombre de Ségoulot vérifiées, qui ont apporté la Délivrance à d’innombrables personnes, viennent enrichir ce rituel de prières.
Nous y avons aussi découvert un ajout inédit : les cinq chapitres du Sifra Bétsniouta, ce condensé du Zohar, dont la présence a la propriété de protéger le foyer.
Et, last but not least, l’esthétique que l’on retrouve dans tous les Sidourim de cette gamme qui accompagne le fidèle tout au long de l’année, reste l’un de leurs plus gros atouts, avec une présentation claire et aérée, qui donne envie de prier et de suivre dans le Sidour.
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P. Friedheim