C’était au mois d’Adar 5781, pendant les heures d’hiver après la fin de Chabbath, chez rabbi David Abou’hatséra chlita à Neharia. Beaucoup passaient le voir, pour lui souhaiter une bonne semaine ou pour lui parler de leurs problèmes. Parmi eux se trouvait un Juif d’âge moyen qui était venu du centre du pays pour lui demander une bénédiction pour son fils. Celui-ci, cher à ses yeux, était hospitalisé, et déjà même avant le début du Chabbath, les médecins l’avaient informé que l’état de santé de son fils était préoccupant et qu’il devait subir une intervention chirurgicale le lendemain, le dimanche.
Il détailla à rabbi David les ennuis de santé de son fils, ainsi que la décision des médecins de vendredi, et lui demanda une bénédiction pour le succès de l’opération. Mais rabbi David lui répondit : « Ne sommes-nous pas au mois d’Adar ? C’est un mois où les joies se
multiplient, mais je constate que ton humeur est sombre et trop tendue… Sois joyeux de tout ton cœur, sois de bonne humeur, rempli de joie et de bonheur, car cela permet d’éviter le recours à la chirurgie ! »
Au même moment, le célèbre Maguid, rabbi ‘Haïm Zaïd chlita, faisait également la queue et regardait avec étonnement ce qui se passait. Puis son tour venu, il parla avec rabbi David de ses problèmes personnels, et quand il eut fini et voulut quitter rabbi David, celui-ci lui demanda d’attendre un moment.
Environ une demi-heure s’écoula, au cours de laquelle le même Juif, qui avait demandé une bénédiction pour l’opération de son fils et qui avait quitté la chambre de rabbi David, se trouvait maintenant à l’extérieur, et avait commencé à réciter et à chanter des chants de Pourim, et même à danser. Beaucoup secouèrent la tête, s’étonnant de son attitude. Mais il
continua à danser : il faut accroître la joie, c’est ce que rabbi David a ordonné ! Jusqu’à ce que… sa danse soit interrompue par un coup de téléphone de l’hôpital : « Le médecin m’a demandé de vous informer qu’il y a une amélioration significative de l’état de santé de votre fils et qu’il n’est plus question d’avoir recours à la chirurgie ! »
Juste après, le même Juif est venu annoncer à rabbi David la nouvelle de l’annulation de l’opération. Rabbi David a alors souri et a dit à rabbi Haïm : « Maintenant tu peux y aller, tu as observé le pouvoir de la sim’ha ! »
Incroyable ! La nécessité d’une intervention chirurgicale était claire, décidée et signée par un médecin. Mais grâce au pouvoir de la joie, la nécessité d’une intervention chirurgicale a été éliminée, et cela aussi a été signé par un médecin ! Une danse a changé l’opinion des médecins !
Chers frères, lorsque nous traversons des situations difficiles, nous n’avons qu’à nous réjouir. Se réjouir de notre part dans ce monde, se réjouir de notre Créateur, se réjouir de notre vie. C’est ainsi que nous réussirons à échapper à tous les ennuis et à obtenir le salut véritable !
Ce feuillet fait partie des enseignements du rav Hagaon Acher Kowalski chelita.
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