Les États-Unis craignent que l’armée ukrainienne ne subisse une défaite et préparent des plans au cas où le président Zelensky devrait quitter le pays : Zelensky formerait un gouvernement et le dirigerait depuis la Pologne voisine.
Be’hadré ‘Harédim – ‘Haïm Shmoueli
Vladimir Zelenski – Photo : Extrait du compte Twitter du sénateur Marco Rubio
Selon un haut responsable américain, les États-Unis craignent que l’armée ukrainienne subisse une défaite pour les Russes et c’est pourquoi le Département d’État, le Pentagone et les agences fédérales ont préparé des plans audacieux.
Selon un rapport du Washington Post, bien que l’armée ukrainienne ait réussi à surprendre par ses réalisations, en raison de difficultés logistiques, on estime que cette tendance va changer et que l’armée russe commencera bientôt à montrer sa supériorité. Dans un tel cas, les armes que les États-Unis et leurs alliés ont fournies à l’armée ukrainienne seront d’une importance capitale dans les activités clandestines susceptibles de remplacer les activités de l’armée organisée.
Selon le plan, Zelensky serait le personnage clé pour encourager les Ukrainiens sous occupation à agir contre la Russie, en utilisant les armes de l’Occident qui seront utilisées par les membres de la résistance ukrainienne.
Le conseiller de Zelenski, Mikhail Podolyak, a refusé de donner des détails sur les plans d’urgence pour un scénario dans lequel la Russie occuperait l’Ukraine, en particulier pour ce qui concerne la capitale Kiev. Cependant, Podoliak a déclaré que l’Ukraine se prépare à défendre la capitale avec la même diligence avec laquelle la Russie se prépare à son occupation.
Selon lui, l’Ukraine doit gagner cette guerre. D’autres responsables du parlement ukrainien ont également déclaré qu’ils avaient l’intention de lutter contre l’invasion et qu’ils n’avaient aucune intention de quitter le pays. Cependant, l’Europe et les États-Unis préparent le terrain pour une situation dans laquelle toute l’Ukraine serait sous occupation et le gouvernement Zelenski tomberait. Dans un tel cas, la résolution de l’ONU condamnant l’invasion servirait de base pour reconnaître le gouvernement de Zelenski, même s’il ne contrôle pas réellement le territoire. La résolution de l’ONU a été signée par 141 pays.
Zelenski s’est qualifié de « cible numéro un de la Russie », mais a assuré aux citoyens que malgré les menaces contre sa vie, il n’avait pas l’intention de quitter la capitale Kiev. Il s’est entretenu avec des responsables américains qui ont tenté de le transférer dans la ville de Lviv près de la frontière avec la Pologne, où ils pourraient l’aider à s’échapper, mais jusqu’à présent, il a refusé.
