La commission contre la cherté de la vie dirigée par le Premier ministre, Binyamin Netanyahou, s’est réunie jeudi et a conclu à un certain nombre de mesures.
Parmi les personnes présentes se trouvait Ori Kilshtein, le PDG de Carrefour Israël. Il a expliqué les obstacles que la chaine rencontrait à l’importation.
Le ministre de l’Economie, Nir Barkat, a développé sa proposition d’alignement des normes israéliennes sur les normes européennes. L’idée que martèle le ministre Barkat – « ce qui est bon pour l’Europe est bon pour Israël » – est de supprimer les vérifications bureaucratiques à l’importation dès lors qu’un produit a été autorisé à la commercialisation en Europe. De cette manière, les coûts à l’importation et donc pour le consommateur seront réduits.
Un « parcours vert » d’importation sera bâti sur la base de ce principe dans les domaines de la santé, des cosmétiques, des produits agricoles, alimentaires et de l’électro-ménager.
Un produit ne pourra faire exception à ces allègements à l’entrée sur le marché israélien uniquement sur autorisation du Premier ministre et du ministre des Finances.
Le ministre des Finances va présenter sous 45 jours, une proposition de décision gouvernementale visant à entériner cette proposition. « Les outils les plus importants dans la lutte contre la cherté de la vie sont la diminution de la régulation et l’ouverture du marché aux importations. Nous faisons un premier pas très significatif touchant le coeur de l’économie israélienne. Les retombées de cette décision se feront sentir dans le porte-monnaie des citoyens israéliens », a déclaré Betsalel Smotrich. Il a ajouté: « La régulation existe pour gérer les risques relatifs aux produits qui entrent sur le marché. Il n’y a aucune raison que les produits jugés aptes à être vendus en Europe ne soient pas bons pour nous. Le temps est venu pour le gouvernement d’adopter une gestion des risques plus souple axée sur la baisse de la cherté de la vie ».
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