Selon le proverbe « au royaume des aveugles les borgnes sont rois », en Israël et aux Etats-Unis, on estime que ce candidat est le « moins pire » qui ait pu être élu, car Karim Khan est considéré comme le « plus modéré » dans la politisation de la CPI qui a festoyé durant le mandat de Fatou Bensouda qui s’est distingué par sa focalisation sur Israël et les Etats-Unis, deux pays dont le système judiciaire est pourtant bien solide.
Les trois autres candidats étaient l’irlandais Fergal Gaynor, l’espagnol Carlos Castresana et l’italien Francesco Lo Voï, actuel procureur général de Palerme.
Karim Khan, qui prendra ses fonctions le 16 juin prochain, va-t-il tourner la page Bensouda et redorer le blason assombri de cette cour ou va-t-il prendre le train en route et notamment accéder aux demandes effrontées de l’Autorité Palestinienne qui mène une guerre de délégitimation judiciaire de l’Etat d’Israël ?