Selon le ministère israélien des Affaires stratégiques, en charge, notamment, de lutter contre le boycott d’Israël, « il s’est créé un phénomène de ‘culpabilité par association’ pour tout étudiant juif qui, quelle que soit son orientation politique, est perçu comme sympathisant de l’État d’Israël et mérite ainsi le bannissement ».
« Il s’agit du début d’une tendance, en particulier sur les campus progressistes. Mais ce n’est pas partout », a ajouté le ministère.
En 2019, le gouvernement fédéral est parvenu à maîtriser davantage les tendances antisémites sur les campus, mais les organisations anti-israéliennes se sont faites plus agressives.
Selon une étude de l’organisation américaine AMCHA Initiative, s’il n’y a pas eu de véritable hausse du nombre d’incidents anti-juifs sur les campus américains, le nombre d’actes antisémites liés à Israël a, lui, augmenté de 70%.
Pour le ministre des Affaires stratégiques, Gilad Arden, cité par Israel Hayom, « au lieu d’être un environnement sûr pour l’apprentissage, les campus sont devenus une machine qui réduit au silence, et qui empêche les étudiants juifs d’exprimer leur soutien à Israël ».
Il y a deux semaines, le président américain Donald Trump a signé un décret visant à lutter contre l’antisémitisme sur les campus américains. Le texte impose notamment d’utiliser la définition de l’antisémitisme donnée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA).
Source fr.news-front.info