Hier, dans les bureaux de ‘Refoua veSim’ha’ à Jérusalem, l’agent de nettoyage était absent et n’est pas venu travailler, et lorsqu’on lui a demandé pourquoi, il avait répondu qu’il avait reçu 300 NIS pour participer à la manifestation de gauche devant la Knesset et crier « Nous ne voulons pas de Netanyahu, nous ne voulons pas de Ben Gvir ».
JDN –
La réforme législative adoptée en première lecture a conduit à une énorme manifestation de la gauche devant la Knesset hier soir (lundi). On estime qu’environ 30 000 personnes ont participé à la manifestation, mais aujourd’hui, un document a été diffusé sur les réseaux sociaux qui montre que, peut-être, tous les participants à la manifestation ne sont pas « authentiques » et qu’ils se soucient vraiment des conséquences de la réforme. « J’ai été payé pour y participer », témoigne un homme dans la vidéo.
« Où étiez-vous hier ? », semble-t-on demander à l’agent de nettoyage des bureaux de l’organisation et il répond « à une manifestation ». Le photographe continue de demander : « Qui vous a emmené à la manifestation ? », et l’agent de nettoyage, qui appartient au secteur arabe, répond que « en voiture, des Juifs ». On a demandé à l’employé : « Et qu’est-ce qu’on vous a donné pour venir à la manifestation ? », et il a indiqué la somme d’argent : « 300 shekels ». « Et qu’est-ce qu’ils t’ont dit de dire ? », « On ne veut pas de Netanyahu, on ne veut pas de Ben Gvir », explique l’agent de nettoyage.
La personne qui a publié la documentation sur le réseau social est Ariel Alharar. Dans un tweet sur Twitter, il a écrit : « Hier dans les bureaux de Refoua veSim’ha à Jérusalem, l’agent de nettoyage était absent et n’est pas venu travailler, quand il a été demandé aujourd’hui par l’un des employés pourquoi il n’était pas venu hier, il a répondu qu’il avait reçu 300 NIS pour participer à la manifestation de gauche devant la Knesset et crier « Nous ne voulons pas de Netanyahou ».
Le tweet a provoqué une discussion sur le réseau, l’un des internautes a déclaré : « On m’a proposé 400 NIS pour aller à la manifestation. Quelqu’un à Ra’anana m’a demandé, à moi et à quelqu’un d’autre, si nous allions à la manifestation, j’ai dit ‘non’ et il a dit ‘pour 400 NIS viens’, j’ai dit ‘non’. Le gars à côté de moi a continué à lui parler. D’un autre côté, de nombreux gauchistes ont attaqué et affirmé qu’il s’agissait de mensonges : « Vous continuez votre tentative d’éclipser les protestations contre le coup d’État – vous ne réussirez pas. »