La police grecque a révélé un complot organisé par deux résidents illégaux de nationalité pakistanaise pour attaquer des institutions juives à Athènes | L’objectif : un bain de sang de masse. Pour chaque meurtre, les deux criminels pakistanais devaient recevoir 15.000 euros. Le gang prévoyait d’assassiner des dizaines de Juifs à la fois.
Be’hadré ‘Harédim – Yanky Farber – Illustration : police grecque
Un réseau de terroristes pakistanais, mis en place par un homme recherché pour meurtre qui vivait en Iran puis en Grèce depuis cinq ans, a été démasqué et ses membres arrêtés. De plus, l’homme a recruté deux hommes âgés de 27 et 29 ans pour mener une série d’attaques terroristes ciblées contre des civils innocents. Ses objectifs étaient un restaurant casher et une synagogue, liée à ‘Habad semble-t-il. L’équipe a été arrêtée par la police grecque et des agents du renseignement.
La première cible de la série d’attaques, qui a failli se concrétiser, était un restaurant juif, qui servait également de synagogue, dans le quartier de Pasiri, au centre d’Athènes. Les terroristes ont choisi d’attaquer avec des armes, des explosifs ou de mettre le feu à l’endroit où il y aurait plus de 50 personnes, ont rapporté les médias grecs.
Selon le rapport, l’objectif était un bain de sang de masse. Pour chaque meurtre, les deux criminels pakistanais devaient recevoir 15.000 euros du chef du gang pakistanais. La planification a commencé à se dérouler il y a deux mois lorsque des informations sur l’activité du réseau sont parvenues aux services de renseignement grecs, qui ont informé le département antiterroriste. Les deux Pakistanais qui exerçaient divers métiers manuels ont été immédiatement arrêtés. De plus, il s’est avéré qu’ils n’avaient pas les documents nécessaires pour rester en Grèce.
Après avoir fouillé leurs téléphones portables, des échanges avec leur chef utilisant diverses applications de cryptage ont été découverts. Ils surveillaient la zone dans le quartier de Pasiri, ils recevaient les dernières instructions pour mener l’attaque et ils cherchaient d’autres personnes pour mener l’attaque.
La police grecque a déclaré: « Suite aux actions coordonnées de la police grecque et du Service national de renseignement, un réseau terroriste a été démantelé qui planifiait, sous les instructions de l’étranger, des attaques contre des cibles soigneusement sélectionnées sur le territoire grec. Sur la base des informations recueillies et traitées par le service national de renseignement, des opérations coordonnées ont été menées par la direction du renseignement et de la lutte antiterroriste dans différentes zones du territoire. Dans le cadre de ces opérations, deux étrangers ont été arrêtés, membres d’un mouvement terroriste, ils prévoyaient non seulement d’assassiner des citoyens innocents, mais aussi de saper le sentiment de sécurité du pays, tout en portant atteinte à ses institutions et en menaçant ses relations internationales. «
La police a également déclaré: « D’après l’analyse des informations capturées et des données découvertes, il est devenu clair que les membres du réseau avaient déjà choisi comme cible de l’attaque un bâtiment d’une importance particulière, ont effectué une visite de la zone et planifié l’attaque, ont reçu les dernières instructions pour mener à bien une attaque, car ils cherchaient d’autres personnes pour mener à bien leur mission. Une affaire pénale a été ouverte dans la matinée du – 28/03/2023. Les deux ont été déférés devant le Procureur de la République d’Athènes. »
Dans l’annonce du démantèlement du réseau terroriste, le ministre de la Défense civile, Takis Theodorikos, a déclaré : « La sécurité nationale et la gestion de toute forme de risque d’attaque terroriste contre des cibles à l’intérieur du pays sont les priorités de la police grecque et de la coopération avec le Service national de renseignement. Le Service national de renseignement, la formation d’une organisation terroriste à laquelle ont participé des étrangers, qui ont été traduits devant le tribunal ce matin. Les autorités de sécurité de l’État maintiennent leur préparation à un niveau très élevé, pour tous les Grecs et tous les visiteurs à notre patrie. »
En réponse à la publication en Grèce, le bureau du Premier ministre a répondu au nom du Mossad : « L’affaire qui a été révélée aujourd’hui en Grèce est une affaire sérieuse qui a été déjouée avec succès par les forces de sécurité grecques. Il s’agit d’une nouvelle tentative de l’Iran de promouvoir le terrorisme contre des cibles israéliennes et juives à l’étranger ».
« Après le début de l’enquête sur les suspects en Grèce, le Mossad a aidé à l’amorçage du renseignement de l’infrastructure, des méthodes d’opération et de la connexion avec l’Iran. Dans le cadre de l’enquête, il a été révélé que l’infrastructure qui fonctionnait en Grèce faisait partie d’un vaste réseau iranien qui opère depuis l’Iran dans de nombreux pays. Le Mossad, avec ses partenaires de la communauté, travaille en vertu de son rôle en permanence pour contrecarrer les attaques terroristes de l’Iran partout dans le monde. »
Le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen a déclaré à propos de l’échec de l’attaque : « Merci au gouvernement grec et aux services grecs de renseignement et de sécurité d’avoir déjoué l’attaque terroriste contre des cibles juives et israéliennes. Le terrorisme est un ennemi commun et la lutte contre lui est notre priorité. Seule une position ferme et commune arrêtera les activités terroristes du régime iranien. »
