Le ministre de la Justice Yariv Levin a vivement réagi à la décision de la Haute Cour d’ordonner au procureur et au gouvernement de répondre dans un délai d’un mois à la requête demandant le limogeage du Premier ministre Netanyahou. « Un groupe d’avocats qui ne respectent pas les résultats des élections », écrit-il. Il a précisé : « Nous ne permettrons pas cette tentative de coup d’Etat ».
Be’hadré ‘Harédim – Avi’hai ‘Ami – Illustration : une prison israélienne… (shutterstock)
Après que la Haute Cour a ordonné vendredi dernier au gouvernement et au médiateur de soumettre une réponse à la requête visant à envoyer le Premier ministre Netanyahou en prison, le vice-Premier ministre et ministre de la Justice Yariv Levin a vivement attaqué : « Un groupe d’avocats qui ne respectent pas les élections et ses résultats œuvrent maintenant pour mener un coup d’État et faire rentrer le Premier ministre Netanyahou en prison », a-t-il écrit.
Selon lui, « Il n’est pas étonnant que les partenaires de cette démarche soient les mêmes qui dirigent l’opposition à la réforme judiciaire. L’organisation de gauche connue sous le nom de Mouvement pour la qualité du gouvernement, le conseiller juridique du gouvernement et le juge de la Cour suprême. »
Levin a ajouté : « Une tentative d’évincer un Premier ministre contre la loi, tout en piétinant le choix démocratique, n’est pas différente d’un coup d’État mené avec des chars. L’intention est la même et le résultat est le même. »
Le ministre de la Justice a précisé à la fin : « Nous ne permettrons pas cette tentative de coup d’État, qui illustre la nécessité d’une réforme du système judiciaire. Une réforme qui rétablira la démocratie et les équilibres et contrôles entre les autorités gouvernementales. »
Selon la décision de la Haute Cour, rappelons-le, les répondants à la requête doivent soumettre leur réponse avant le 12 mars. Dans la requête déposée par le Mouvement pour la qualité du gouvernement, il est affirmé que Netanyahou est en violation du conflit d’intérêts accord qui lui a été fait, et donc il doit aller en prison. La décision de la Haute Cour a bien obligé les intimés à soumettre leur réponse, mais il n’est toujours pas certain qu’il y ait une discussion sur la question.