Kobi Rozen | Kikar HaChabbat
Dans une déclaration pleine de reproches, Levin a qualifié l’injonction de « contraire à la loi et honteuse », ajoutant qu’elle reflète « une perte totale de direction, une déconnexion, et un mépris exercé par une minorité extrême qui croit pouvoir tout se permettre. »
Levin a écrit : « Le limogeage de facto d’un ministre de la Justice élu de ses fonctions de président du comité de sélection des juges, ainsi que l’annulation délibérée de la proposition de diffusion des débats pour la nomination du président de la Cour suprême, témoignent des événements des dernières années. Les juges de la Cour suprême s’attribuent les pouvoirs du gouvernement et de la Knesset, piétinent la volonté populaire, ignorent à répétition la voix de millions de citoyens israéliens, et se transforment en dirigeants dictatoriaux, intervenant et décidant de tout, à la place du peuple. »
Levin a poursuivi en déclarant : « Les juges de la Cour suprême, avec une arrogance inégalée, nous ont poussés à un point où il n’est plus possible d’éviter une décision nécessaire : doit-on céder définitivement le contrôle de l’État à une poignée de juges qui s’auto-sélectionnent dans des salles fermées, ou doit-on restaurer la démocratie en défendant fermement et sans équivoque les pouvoirs de la Knesset et du gouvernement ? »
Le ministre a conclu en déclarant : « Les citoyens israéliens méritent de vivre dans un pays démocratique doté d’un système judiciaire, et non d’être les serviteurs d’un petit groupe de maîtres qui pensent que le tribunal est supérieur à l’État et à ses citoyens. »
Cette déclaration marque une escalade supplémentaire dans la confrontation entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire, reflétant les tensions persistantes autour de la réforme judiciaire en Israël.