Deux jours après le débat sur les pétitions contre sa décision de geler les subventions aux crèches, le ministre Yoav Ben Tzur a annoncé qu’il accepte le compromis proposé par la Cour suprême :
« D’ici moins d’un mois, nous signerons les critères, et tout sera réglé », a-t-il promis.
Par Shila Fried – ‘Harédim 10
Yoav Ben Tzur, ministre du Travail (Shas), a déclaré mercredi midi à la Knesset qu’il signera bientôt les critères de subvention des crèches pour toute la population, conformément au compromis proposé par la Cour suprême lundi.
« D’ici moins d’un mois, nous signerons les critères, et tout sera réglé », a-t-il assuré. « La Cour nous a demandé d’examiner les critères, et cela se fera plus rapidement que vous ne le pensez. Tous recevront les paiements rétroactivement à partir de septembre. »
Contexte des pétitions
Le débat de lundi portait sur trois pétitions :
- L’association Emet LeYaakov contestait la décision de la conseillère juridique du gouvernement de geler les subventions pour les étudiants de Yechiva exemptés de service militaire.
- Le Mouvement pour la qualité du gouvernement dénonçait l’autorisation temporaire accordée par la conseillère juridique permettant trois mois de subventions aux étudiants de Yechiva.
- La fondation Berl Katznelson et d’autres organisations ont attaqué le ministre Ben Tzur pour ne pas avoir publié de critères généraux de subvention, laissant toutes les familles sans aide depuis le début de l’année scolaire.
Après une brève délibération, le juge Noam Sohlberg a demandé aux parties de répondre à une proposition d’ici jeudi. Cette proposition stipule que le ministre du Travail publiera, sous un mois, les critères de subvention pour toute la population, conformément aux directives de la conseillère juridique.
« Nous suggérons que le ministre du Travail publie les critères dans un délai d’un mois pour toute la population. Réfléchissez à cette proposition en urgence, et nous attendons une réponse d’ici ce jeudi », a déclaré le juge. Il a ajouté que les étudiants de yeshiva exemptés de service militaire bénéficieront d’une période de transition supplémentaire de trois mois.
Réactions et critiques
L’organisation Mishmar HaHinukh HaMamlakhti (Garde de l’éducation publique) a salué la décision :
« Grâce à notre pétition, avec la fondation Berl Katznelson et d’autres, le ministre du Travail a été contraint d’arrêter d’utiliser les enfants d’Israël comme monnaie d’échange politique pour des intérêts sectoriels. Les subventions, prévues par la loi, seront rétablies pour des dizaines de milliers de familles. »
« Nous espérons qu’à l’avenir, la population israélienne, déjà confrontée à une année extrêmement difficile, cessera d’être un jouet entre les mains de politiciens poursuivant des objectifs qui ne servent pas le bien commun. Nous continuerons à nous battre pour que tous les enfants d’Israël bénéficient d’une éducation publique et équitable, conformément aux principes de la Déclaration d’indépendance et de la loi sur l’éducation publique. »
Impact sur les familles
Selon les organisations de femmes, environ 70 000 enfants bénéficient chaque année de subventions pour les crèches fournies par le ministère du Travail. Ces subventions, pouvant atteindre 1 800 shekels par mois, étaient accordées aux parents travaillant à plein temps, aux familles monoparentales et aux étudiants, y compris les étudiants de Yechiva. Cependant, depuis l’expiration de la loi sur l’exemption militaire, la Cour suprême a statué que les jeunes hommes orthodoxes de moins de 26 ans doivent être éligibles au service militaire. En l’absence de législation spécifique, ils ne peuvent bénéficier d’avantages financiers, notamment des subventions pour les crèches.
Le ministre Ben Tzur propose de nouveaux critères permettant à toute la population, y compris les étudiants de Yechiva, de recevoir des subventions. Une option envisagée est de baser les subventions uniquement sur le niveau d’emploi ou d’études de la mère, sans tenir compte de la situation du père.
Conséquences financières
En attendant la publication des critères, aucune famille ne bénéficie de subventions. Les parents doivent donc payer des frais pouvant atteindre 4 000 shekels par mois pour une crèche, même s’ils remplissent les critères pour recevoir une aide. Dans certains cas, les familles ayant plusieurs enfants en crèche dépensent jusqu’à 12 000 shekels par mois.
Tirtza Sanwani, une mère de deux filles dans une crèche de la région sud de ’Hévron, témoigne :
« Au lieu de payer environ 3 000 shekels pour mes deux filles, je paie près de 7 000. Ces frais nous mettent dans une situation où nos dépenses dépassent nos revenus. »
« Le coût financier de l’absence de subventions signifie que, plutôt que d’épargner pour acheter un logement, tout notre argent part dans les crèches. Cela affecte même nos courses : je dois réfléchir à deux fois avant d’acheter des fruits, légumes ou poulet. C’est un fardeau financier et un risque pour la santé de mes filles à long terme. »
Je ne connais pas suffisemment les lois sociales Israéliennes mais depuis un moment je me pose quelques questions au sujet de cette polémique sur le droit à une aide financière pour les enfants en crèche.
De toute évidence cette aide est liée à la situation professionnelle et financière de la famille. Et au fait que le papa accepte d’accomplir son service militaire.
AUTREMENT DIT LA RÈGLEMENTATION SE FERAIT SELON UN CRITÈRE D’ÉQUILIBRAGE DES DROITS CIVIQUES ET DES DEVOIRS CIVIQUES. AUTANT QUE SUR DES CRITÈRES DE FRAGILITÉ FINANCIÈRE.
Mes questions sont donc les suivantes :
Il y a en Israël environ 2 millions d’arabes Israéliens.
Qui ne font aucun service militaire. Aucun.
Bien qu’ils représentent une forte proportion de la population avec un taux de natalité « efficace ».
Pendant que de jeunes juifs font leur service ou combattent dans des guerres qu’ils n’ont pas provoquées, les jeunes arabes hommes et femmes font leurs études tranquillement, raflent des emplois tranquillement, élèvent leurs enfants tranquillement, et votent tranquillement pour un parti politique, Ra’am, qui finance le ‘Hezbollah. Et puis ils célèbrent tranquillement le ramadan sur le Mont du Temple en jetant toutes les nuits un tas de détritus dans les rues de Jérusalem et en empêchant les familles juives de dormir. Dans le plus calme des cas… (je ne parle pas des meurtres et attentats, dégradations volontaires du mobilier urbain etc……)
Et je ne parle pas non plus de l’aide passive ou active, permanente, idéologique ou concrète, fournie à leurs frères et cousins terroristes…
ALORS
Question 1 : la population arabe Israélienne bénéficie-t-elle aussi d’allocations pour les crèches, l’éducation, les études, le logement ?
Question 2 : SI OUI, OÙ EST L’ÉQUILIBRE DROITS CIVIQUES = DEVOIRS CIVIQUES ??? en ce qui concerne les arabes ayant la nationalité Israélienne ?