La Haute Cour de Justice interfère une fois de plus dans les lois fondamentales et tiendra cette fois un débat sur la question de savoir si un juge peut annuler le choix démocratique du peuple et renvoyer un Premier ministre en exercice. • Le ministre de la Justice Yariv Levin attaque de manière très ferme le débat juridique, mené sans aucune autorité de la Haute Cour.
JDN – Benjamin Berger
Sans aucune autorité, les juges de la Haute Cour se sont agréés une fois de plus de la capacité de discuter des lois fondamentales, et cette fois ils discuteront aujourd’hui (jeudi) de la question de savoir si un fonctionnaire qui n’a pas été élu par le peuple (tels qu’eux-mêmes) peut annuler le scrutin démocratique et la décision du peuple et renvoyer un premier ministre en exercice.
Le ministre de la Justice Yariv Levin a publié une déclaration ferme contre la tentative de coup d’État juridique et a écrit que « l’audience qui a lieu aujourd’hui devant le tribunal est en fait une audience sur l’annulation des résultats des élections. Aucun autre titre ne cachera cette simple vérité ».
« Le report de l’application de la loi sur la mise de côté d’un premier ministre signifie qu’un fonctionnaire, quel que soit son rang, pourra s’approprier des pouvoirs qui ne lui ont jamais été conférés et discuter de la possibilité illusoire en soi de renvoyer un Premier ministre, et tout cela en opposition totale avec les résultats des élections. Les pétitionnaires cherchent en réalité à destituer le Premier ministre Netanyahou, afin de mettre fin au régime de droite. Ils ont échoué dans les urnes et veulent maintenant annuler le résultat des élections. »
Levin a ajouté que « le résultat de ceci est qu’Israël n’aura plus de démocratie, mais le pouvoir d’un groupe qui se place au-dessus du peuple. Au-dessus de la décision de l’électeur dans les urnes ».
« La Cour cherche une fois de plus à interférer avec une loi fondamentale sans aucune autorité. Elle se place une fois de plus au-dessus du gouvernement, au-dessus de la Knesseth, au-dessus du peuple et au-dessus de la loi. Ce n’est pas la démocratie », a déclaré le ministre de la Justice Levin.
Un premier ministre déclaré coupable de malversations ne peut pas rester premier ministre
Cela fait 4-5 ans que ces dossiers sont là, et rien n’avance. Au contraire, ils reculent, et de plus en plus on s’aperàoit qu’ils sont vides de contenu.
Ceci, après que depuis 20 ans cet establishment juridique ne cesse de créer des dossiers contre divers hommes politiques qui ne leur plaisent pas…
Le peuple commence à comprendre de quoi il s’agit, et c’est du reste exactement ce qui est en train de se passer : il faut absolument une réforme de l’appareillage juridique, qui est de plus en plus pourri.
Mais si vous écoutez les média locaux, ou ceux juifs francophones, vous entendrez un autre son de cloche. A vous, et à tout lecteur qui pense comme vous, de réfléchir à ces quelques arguments présentés ici, ou rapportés par toute personne qui s’y connait.
PS : nous avons envoyé notre réaction à la personne qui a commenté cet article, et notre mail nous est revenu ! Nous avons pour principe de refuser de faire passer de telles réactions : si la personne elle-même n’a pas le courage de se présenter sous son identité, ou au moins de délivrer son adresse de mail, pourquoi devrions-nous accepter de faire paraitre son avis ? Mais là, puisque c’était déjà fait, nous l’avons laissé, bien que…