Dans le cadre du débat concernant le monde orthodoxe et le fort pourcentage de personnes atteintes par le corona dans ce milieu, le maire de Jérusalem intervient en faisant une déclaration fracassante : « A Jérusalem, ce n’est pas Méa Chéarim qui est le quartier le plus touché, c’est Roméma… »
Pris du site de Radio Ko ‘Hai
Le maire de Jérusalem, Moché Léon, a révélé dimanche les vrais chiffres de la situation de contagion dans les quartiers de la ville : « Le quartier qui compte le plus de malades actuellement à Jérusalem est le quartier de Roméma où vivent 40 000 personnes ».
Le maire a précisé que « depuis hier soir, il y avait 177 malades, c’est donc le premier quartier que je vais traiter en termes d’isolement des personnes atteintes. Mon objectif est de réduire le nombre de malades qui se trouvent dans les quartiers », a déclaré le maire dans une interview à Ynet.
On a demandé au maire combien de patients y avait-il dans le quartier de Mea Ché’arim.
Le maire a déclaré non sans surprendre les journalistes : « Il n’y a pas grand-chose, entre dix et vingt. »
Léon a poursuivi en disant: « Ce n’est pas le problème. Ce qui nous rend la vie difficile est qu’il n’y a pas assez de tests. On a ajouté deux sites pour cela à Jérusalem, et j’ai également encouragé les gens à faire les tests à l’hôpital », a expliqué Moché Léon.
Itzik Assaraf – ambulancier du MDA de Jérusalem – a répondu pour sa part à la sévère incitation dont une journaliste du nom de Rina Successful s’est rendue coupable contre le public orthodoxe. Ainsi, il écrit: « Je m’appelle Itzik, je suis résolument laïc, je suis ambulancier et je suis responsable des actions de l’organisation nationale de sauvetage d’Israël, le Magen David Adom qui est à l’avant-garde pour sauver des vies aujourd’hui. Sachez quelque chose, Rina, j’ai à Jérusalem une armée d’environ mille soldats, pas des soldats avec un fusil et casquette, j’ai des soldats avec un gilet jaune, des gants bleus, un sac de réanimation rouge et un défibrillateur, et une grande partie de mes soldats sont des ‘harédim. «
Itzik a poursuivi en écrivant: « Les mêmes ‘harédim que vous calomniez constamment, mes combattants sortent pour gérer chaque événement, chaque jour de la semaine et chaque fête sainte et au milieu de la prière, ils traitent avec attention chaque personne indépendamment et pas seulement les orthodoxes comme eux. Ils sont notre principale force, les premiers à sauver les vies humaines. Que D’ vous en préserve, que vous n’en ayez jamais besoin. «
Itzik a décrit en outre la dévotion des gens de grâce et de médecine: « Ils sont partout, dans les hôpitaux, à Yad Sarah (organisme fondé par l’ancien maire de Jérusalem, le rav Ouri Lopianski) et d’autres organisations de secours, ils font partie de nous, ils sont nous et nous sommes eux, et ici, dans leur modestie, tranquillement dévoués à faire leur tâche. C’est étonnant de les voir agir, sans être rémunérés, c’est leur don, c’est leur affiliation à l’incroyable entreprise appelée l’État d’Israël. «
Itzik s’est tourné vers la même journaliste et l’a invitée à visiter et à voir par elle-même: « Mon bureau est à Roméma à Jérusalem, c’est vraiment proche de Neve Ilan, venez au Maguen David de Jérusalem et voyez ce qu’est la vraie fraternité, qu’est-ce que l’amour. Venez voir un juif laïc, un musulman et un orthodoxe oeuvrer ensemble, venez chez nous, vous verrez de la lumière, elle vous donnera de la force. Nous ne vivons pas une période facile. Vous vous trouvez dans le studio le plus regardé, profitez de votre « pouvoir » et rapprochez les gens, ne les divisez pas ! » conclut Itsik son remarquable courrier.