A la veille de l’entrée en vigueur de l’ordonnance provisoire rendue par la Haute Cour concernant la loi sur la conscription, le journaliste chevronné Shalom Yerushalmi appelle à s’habituer au fait que les orthodoxes ne s’enrôleront pas : « Cette fracture nationale qui ne fait que nous diviser cela ne vaut pas ces quelques centaines d’orthodoxes qui peuvent ou non s’enrôler .
Kikar haChabbath – Daniel Hertz
À l’ombre de l’ordonnance provisoire rendue en fin de semaine par la Haute Cour, selon laquelle, à partir de demain, les transferts de budgets vers les Yechivoth pour les jeunes concernés par la conscription cesseront, le journaliste israélien Shalom Yerushalmi se range du côté des orthodoxes.
Dans une interview qu’il a accordée aujourd’hui (dimanche) à Mati Tuchfeld sur la radio Galé Israel, Yerushalmi a déclaré : « Depuis le jour où je suis devenu journaliste, soit plusieurs décennies, j’ai suivi cette question de « l’égalité des charges ».
« Tant de temps a passé et encore une fois, rien ne progresse. Au contraire, nous ne faisons qu’approfondir la division et la polarisation d’année en année. »
Il a ajouté et déclaré : « Nous devons arriver au point où nous disons : ce conflit est insoluble ! Il est impossible de recruter des orthodoxes. Nous devons sauver la société israélienne, sauver notre âme nationale de toutes ces terribles divisions qui nous ont accompagnés. et nous a divisés depuis la création de l’État ».
Selon lui, « tout comme nous avons accepté le fait que les minorités ne vont pas à l’armée, nous avons accepté le fait que les orthodoxes ne vont pas non plus à l’armée. Tout le pouvoir et tout les lois que vous appliquez n’aboutiront pas à la conscription des orthodoxes, et d’ailleurs, l’armée elle-même ne veut pas d’une conscription massive d’orthodoxes, alors je dis que toute cette fracture nationale ne fait que nous diviser sur le fait que ces quelques centaines de ‘Harédim qui peuvent ou non s’enrôler. »