Le Hezbollah prévoyait d’envahir Israël le 7 octobre : un élément a déjoué le plan

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Ma’ariv

La situation sur la frontière nord après le 7 octobre représentait une menace sans précédent. Interrogés sur ce qui les inciterait à revenir chez eux, les habitants des villages frontaliers ont exprimé une exigence claire : « Détruire une seule position ou éliminer un combattant du Hezbollah ne suffira pas. Nous ne reviendrons pas tant qu’il y aura des positions du Hezbollah de l’autre côté de la barrière, dans les broussailles proches de nos villages. Tant que cela continuera, il n’y a aucune chance que nous revenions. »

Leurs paroles reflétaient une réalité inquiétante : des broussailles denses et des villages proches de la frontière avaient été transformés en bases terroristes par le Hezbollah. L’organisation terroriste utilisait ces zones pour construire des infrastructures offensives, des positions de tir, des dépôts d’armes et des tunnels souterrains. En réponse, Tsahal a lancé une opération majeure pour modifier la situation à la frontière, détruire les infrastructures ennemies et renforcer le sentiment de sécurité des habitants de la région.

Objectifs principaux de l’opération dans le nord

  1. Affaiblir la chaîne de commandement du Hezbollah
    L’objectif principal était de frapper durement la chaîne de commandement du Hezbollah, du leader Hassan Nasrallah aux responsables locaux.
  2. Détruire les capacités de lancement de missiles à moyenne et longue portée
    Ces capacités représentaient une menace stratégique pour Israël. Selon un haut responsable militaire, environ 80 % des systèmes de lancement à moyenne et longue portée ont été détruits. Les missiles à courte portée, difficiles à localiser en raison de leur dispersion, ont également été ciblés.
  3. Empêcher les attaques terrestres contre les villages israéliens
    Pour empêcher un scénario similaire à celui du 7 octobre, Tsahal a mené une opération d’envergure dans une trentaine de villages près de la frontière, ainsi que dans des réserves naturelles utilisées par le Hezbollah comme bases d’attaque.

Découverte et neutralisation des menaces

Dès le début de l’opération, Tsahal a découvert que 3 000 combattants du Hezbollah étaient déployés à moins de trois kilomètres de la frontière, prêts à lancer une invasion coordonnée dès réception des ordres. « Le 6 octobre, Israël faisait face à une menace existentielle sans même le savoir », a déclaré le responsable militaire. Ce qui a sauvé Israël, c’est le déploiement rapide de quatre brigades au nord le 7 octobre, qui a annulé l’effet de surprise crucial du plan du Hezbollah.

Lors des opérations, Tsahal a découvert des quantités massives d’armes dans des villages chiites et sunnites du sud du Liban, notamment des missiles antichars, des positions de tir et des tunnels souterrains. Les infrastructures terroristes ont été systématiquement détruites, neutralisant ainsi la capacité du Hezbollah à mener des attaques planifiées.

Les broussailles denses près de la frontière, utilisées comme camouflage naturel par le Hezbollah, ont représenté un défi particulier. Ces zones abritaient des tunnels, des dépôts d’armes et des bases de lancement de missiles. Tsahal a rasé ces broussailles pour empêcher leur réutilisation future.

Résultats de l’opération

Les positions ennemies ont été détruites, et les combattants du Hezbollah se sont repliés à environ cinq kilomètres au nord de la frontière. Cependant, Tsahal insiste pour que ces zones restent inhabitables à long terme. Les maisons proches de la frontière, utilisées comme dépôts d’armes, ont été rasées, et il a été décidé qu’aucune reconstruction ne serait autorisée dans un rayon de trois kilomètres au-delà de la frontière.

Sentiment de sécurité retrouvé

Après la neutralisation des menaces, les habitants du nord ont commencé à envisager un retour chez eux. « Pour la première fois, ils se sentent en sécurité », a déclaré le responsable militaire. Tsahal a également établi de nouvelles positions militaires à la frontière pour assurer une présence constante.

Le responsable a conclu : « Les combats dans le nord ont souligné l’importance d’actions coordonnées et déterminées. Il s’agit d’une campagne historique pour rétablir la sécurité des habitants d’Israël à la frontière nord. »

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