Un rapport récent publié par N12 révèle une stratégie controversée employée par le Hamas dans le cadre de la libération d’otages israéliens. Bien que ces derniers aient été maintenus dans des conditions très difficiles, l’organisation terroriste aurait recours à une « réhabilitation accélérée » visant à donner l’illusion d’un bon traitement durant leur captivité.
Selon le rapport, peu avant leur libération, les otages auraient reçu des aliments nutritifs et des stimulants, leur conférant temporairement une apparence plus saine et énergique. Cette stratégie aurait pour objectif de redorer l’image du Hamas auprès de l’opinion publique, en particulier lors de la couverture médiatique internationale des libérations.
Cependant, les récits des otages libérés brossent un tableau bien plus sombre. Des témoignages rapportent qu’ils auraient survécu dans des conditions précaires, subsistant grâce à des plats à base de riz, de pain et parfois d’eau de mer. Certains d’entre eux décrivent également des détentions dans des tunnels et des cages souterraines, soulignant des conditions inhumaines.
Une libération progressive et des soins post-captivité
Quatre otages – Karina Ariev, Liri Albag, Daniella Gilboa et Naama Levy – ont récemment recouvré leur liberté. Parmi eux, plusieurs témoignages ont renforcé les soupçons quant aux conditions réelles de détention. Par ailleurs, trois autres otages – Emily Damari, Romi Gonen et Doron Steinbrecher – ont quitté l’hôpital Sheba après une semaine de suivi médical intensif, confirmant l’impact physique et psychologique de leur captivité.
Un enjeu d’image pour le Hamas
Cette stratégie du Hamas s’inscrit dans une volonté d’influencer la perception publique, tant au niveau régional qu’international. En orchestrant cette réhabilitation de façade, le groupe espère minimiser les critiques sur ses méthodes, tout en gagnant du temps pour ses autres activités.
Un rappel des enjeux humanitaires
Ces révélations mettent en lumière la double tragédie des otages : les souffrances endurées pendant leur captivité et les tentatives de manipulation visant à cacher la réalité de leur calvaire. Ce type de pratiques ne fait qu’aggraver les tensions et souligne la nécessité d’une résolution rapide et juste pour les personnes encore détenues.
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