Alors que les réseaux arabes annonçaient cette nuit que des navires de guerre américains se dirigeaient vers les côtes du Liban et que parallèlement le Conseil de sécurité nationale des États-Unis réaffirmait son engagement en faveur de la défense d’Israël, dans le même temps, on apprenait l’élimination d’Ismaël Haniyeh, tué à Téhéran où il était venu assister à la prestation de serment du nouveau président Massoud Pezeshkian.
L’organisation terroriste a très vite annoncé officiellement sa mort et accusé Israël.
Selon les rapports, Haniyeh aurait été éliminé vers 02h00 du matin, quelques heures seulement après Fouad Chukr, haut responsable du Hezbollah, éliminé au cœur de Beyrouth.
Cette double élimination du numéro 1 du Hamas et du numéro 2 du Hezbollah au cœur de Beyrouth et au cœur de Téhéran en 10 heures est une déclaration claire à tous les ennemis d’Israël où qu’ils soient.
Pour des raisons de sécurité, Haniyeh ne séjournait dans l’un des hôtels célèbres de Téhéran, mais dans un endroit secret du Nord de la capitale: c’est là qu’il a trouvé la mort via un missile de précision pénétré dans sa chambre à 2 heures du matin.
Le Hamas, le Hezbollah et l’Iran ont été surpris par ces éliminations.
Le Hamas a publié un communiqué déplorant la perte de son leader, décrivant Haniyeh comme un “martyr”, évoquant “un acte lâche” et accusant Israël d’une “attaque sioniste perfide” sur sa résidence à Téhéran.
Né dans le camp de réfugiés de Shati à Gaza, Haniyeh a gravi les échelons du Hamas pour devenir une figure centrale du mouvement. Il a remplacé Khaled Meshaal en 2017 en tant que chef du bureau politique du Hamas. Auparavant, il avait occupé le poste de Premier ministre de l’Autorité palestinienne. Moussa Abou Marzouk, membre du bureau politique du Hamas, a menacé en déclarant que “l’assassinat du commandant Ismaïl Haniyeh est un acte lâche qui ne restera pas impuni”.