Sky News Arabia rapporte que le Hezbollah reporte ses paies à ses membres, certains d’entre eux ne recevant que 60% de leurs salaires. • L’Iran frappée de plein fouet par les sanctions américaines, le budget annuel d’un milliard de dollars alloué par Téhéran au Hezbollah pourrait également être remis en question.
Selon le rapport, qui est apparu sur le site Web de Sky Nouvelles Arabia, mercredi, les employés des branches médiatiques, de l’éducation, de l’assistance médicale et même militaires se sont plaints de profondes réductions de salaire et de retards, certains ayant reçu seulement 60% de leur salaire le mois dernier.
En dépit de leur frustration croissante face à la situation, les médias libanais et les travailleurs dont les salaires ont été réduits ont renoncé à critiquer publiquement le Hezbollah par crainte de nuire à la réputation de l’organisation.
Selon des sources de Sky News Arabia, le Hezbollah est préoccupé par le nombre croissant de sanctions imposées par les États-Unis ainsi que par les efforts croissants de l’UE contre l’organisation.
Les sanctions imposées à l’Iran ont également entamé les flux de trésorerie du Hezbollah.
Selon l’ambassadeur d’Israël auprès de l’ONU, Danny Danon, l’Iran fournit au Hezbollah un budget annuel d’un milliard de dollars. Alors que l’Iran est en pleine crise financière, le Hezbollah ne pourra peut-être pas compter sur Téhéran pour investir tout cet argent dans l’organisation à l’avenir.
Lors d’une cérémonie marquant les 40 ans de la Révolution islamique à la mosquée Shah de Téhéran plus tôt dans la journée, le président iranien Hassan Rouhani a admis que son pays était en proie à la pire crise financière à laquelle il ait été confronté depuis 40 ans. Il a imputé la pression économique exercée par les États-Unis sur les problèmes monétaires de l’Iran.
Les États-Unis ont imposé des sanctions à l’Iran au cours des derniers mois à la suite de la décision du président américain Donald Trump de se retirer de l’accord nucléaire de 2015 en réponse aux activités militaires de l’Iran au Moyen-Orient, de son programme de missiles balistiques et de sa volonté de renouveler son programme d’armement nucléaire plus tard.