Le grand perdant de cette année politique…

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Depuis une année, il s’était fixé un seul but: empêcher Binyamin Netanyahou de former un gouvernement et le chasser du pouvoir. Au fur et à mesure des mois qui passaient, il le disait de plus en plus ouvertement. « L’ère Netanyahou est révolue », disait-il avec assurance ces derniers temps.

Pour cela, il a tenu le pays en otage depuis les élections du mois d’avril 2019 en refusant de se joindre au bloc de droite, provoquant celles du mois de septembre 2019 puis celles du mois de mars dernier, trônant sondage après sondage comme celui dont tout dépendrait. Après les dernières élections, il a franchi le rubicond en recommandant Benny Gantz auprès du président de l’Etat et surtout, en piétinant sans vergogne ses principes idéologiques majeurs et la volonté de ses électeurs, en se mettant du même côté que l’extrême gauche et la liste arabe – uniquement par aversion et rancune envers Binyamin Netanyanou.

Certain – peut-être trop – d’être le « faiseur de rois » depuis un an, Avigdor Lieberman déclarait il y quelques semaines encore qu’il avait déjà un gouvernement en vue qu’il annoncerait dès le résultat des élections. Le président d’Israël Beiteinou a fait un pari qu’il vient de perdre lamentablement.

Entre l’image « d’adulte responsable » qu’il a voulu donner, un flou politique savamment entretenu depuis des mois et des attaques fielleuses continuelles contre Binyamin Netanyahou, les partis orthodoxes et sionistes-religieux, Avigdor Lieberman pensait obtenir des gains politiques et rester un acteur central de la vie politique du « haut » de ses sept députés. Peut-être même se mettre en lice pour devenir un jour Premier ministre.

Pari perdu, lourd revers et camouflet bien mérité pour cet homme guidé par la haine et la rancune qui a perdu toute crédibilité.

Un comble pour celui qui avait adopté le slogan « Une parole est une parole ».

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