Les dirigeants de la coalition se préparent à une semaine dramatique qui décidera du sort du gouvernement. Si le budget n’est pas adopté, nous risquons d’aller vers de nouvelles élections. Y aura-t-il des transfuges ? Et que feront les députés de l’opposition au cas où le budget serait adopté ?
Be’hadré ‘Harédim
Combien de temps le gouvernement survivra-t-il ? Netanyahou reviendra-t-il au poste de Premier ministre ? Ce sont les questions que la plupart d’entre vous se sont posées ces derniers mois, qui intrigue et qui inquiète le gouvernement Bennett-Lapid-Lieberman. Vous aurez peut-être déjà les réponses à la plupart de ces questions d’ici Chabbath prochain.
Cette semaine, une semaine dramatique est attendue à la Knesset, un moment de test critique pour le gouvernement, une semaine au cours de laquelle la coalition espère achever le transfert du budget une fois pour toutes, pour pouvoir se tourner vers le reste des défis affichés sur leur tableau de travail.
Le programme : lundi, le plénum s’ouvrira sur l’ordre du jour régulier, et mardi soir avec le retour du Premier ministre Naftali Bennett en Israël, le débat sur le budget commencera, d’abord par un débat entre factions et puis les votes.
Mercredi soir ou jeudi matin, le vote débutera pour se terminer le dimanche suivant, une semaine seulement avant la date limite (14/11) pour le virement budgétaire. Si le budget n’est pas adopté, Israël se tournera vers un cinquième tour d’élection.
Puisqu’il s’agit d’un gouvernement étroit avec seulement 61 partisans, le défi devient important alors que le député Amichai Shikli, plus ou moins encore lié au parti Yemina, annonce qu’il s’opposera au budget, ce qui peut faire que le budget ne passera pas (mais cela peut aussi entrainer de la part de Yemina une action afin de le renvoyer de son parti).
C’est exactement la raison pour laquelle le gouvernement a pu avancer le transfert budgétaire d’une semaine. S’il ne passe pas, ils auront le temps de corriger et de réessayer de le faire passer ou de reporter la date limite de transfert du budget et d’empêchement des élections.
Même si le budget est adopté, il n’est toujours pas définitif pour le gouvernement de survivre, après seulement cette semaine, nous avons été exposés à des affrontements au sein du gouvernement, entre le camp de droite et le camp de gauche, à propos de la construction de colonies et d’autres problèmes qui sera décidée immédiatement après le budget.
Si le budget est adopté, on estime qu’il y aura des changements dans l’opposition, et les anciens ministres qui attendaient de voir si le budget est adopté, pourraient démissionner de la Knesset ou même rejoindre la coalition.
Le suspens est total.