L’État d’Israël a informé la Cour suprême (Bagatz) qu’il ne viole pas le droit international en mettant fin à l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza après la libération des otages dans la première phase de l’accord.
Israël affirme également qu’il n’y a aucune raison d’ordonner la reprise de l’approvisionnement en électricité à Gaza, car cette décision repose sur des considérations sécuritaires et stratégiques essentielles.
Ma’ariv
La position officielle d’Israël
Dans sa réponse à la Cour suprême, l’État a écrit :
« L’ordre donné par le gouvernement de ne pas permettre l’entrée d’aide humanitaire dans la bande de Gaza via Israël à ce stade repose sur des considérations purement sécuritaires et diplomatiques. »
Le gouvernement israélien a ajouté que les requérants n’ont pas fourni de base factuelle ou juridique suffisante pour justifier une intervention judiciaire exceptionnelle dans une décision relevant de la politique sécuritaire et militaire de l’État en temps de guerre.
Un volume d’aide déjà conséquent
Les requérants affirment qu’Israël a violé ses obligations humanitaires en bloquant l’acheminement de l’aide et en coupant l’électricité.
Cependant, Israël a répondu en soulignant que 25 000 camions d’aide sont entrés à Gaza pendant la période de trêve et que l’assistance fournie a largement dépassé les exigences du droit international humanitaire.
L’État affirme ainsi que l’intervention judiciaire n’a pas lieu d’être, car Israël respecte toujours ses obligations internationales et que la quantité d’aide envoyée ces dernières semaines dépasse les standards exigés.
Concernant la coupure de l’électricité
Israël a également précisé que la coupure de l’électricité dans la bande de Gaza ne fait pas partie des demandes initiales de la requête, et donc, ne doit pas être examinée dans le cadre de cette procédure judiciaire.
« Ce sujet dépasse le cadre des injonctions provisoires accordées dans cette affaire et, par conséquent, il n’y a aucune raison d’y répondre dans le cadre d’une demande de mesures temporaires. »
L’État affirme que le cadre actuel du recours n’est pas le forum approprié pour examiner cette question et que les requérants doivent d’abord épuiser toutes les démarches auprès des autorités compétentes.
Par conséquent, Israël demande à la Cour suprême de rejeter la requête visant à contraindre le gouvernement à reprendre l’acheminement de l’aide humanitaire et de l’électricité à Gaza.