Aujourd’hui, le gouvernement doit confirmer la nomination de Meni Mazouz au poste de président de la commission des nominations supérieures, pour une période de 8 ans, malgré l’affiliation claire de ce dernier, juge à la retraite, à la partie la plus extrême (gauche) de l’échiquier politique, bien que la période (avant des élections) ne s’y prête pas et que sur le plan démocratique cela soit une décision crasseuse. Celui qui pouvait annuler la nomination est Naftali Bennett, car il a droit de veto, mais il s’est refusé de le faire (droite, gauche, cela n’a grande importance à ses yeux…).
Les ministres du gouvernement se prononceront aujourd’hui (dimanche) sur la nomination du juge à la retraite Meni Mazouz au poste de président de la commission de nomination des hauts fonctionnaires pour huit ans. Il s’agit d’un coup d’État du gouvernement de transition, qui impose en réalité l’opinion du gouvernement actuel sur les fonctionnaires qui seront élus pour les huit prochaines années, et ce, en période électorale.
Il s’agit d’une nomination déroutante, qui a reçu l’approbation du conseiller juridique du gouvernement Gali Beharve-Miara, et qui a été nommé par l’actuel ministre de la Justice Gideon Sa’ar. Il convient de noter qu’en son temps l’ancien médiateur Avi’hai Mandelblit n’a pas approuvé les nominations de Netanyahou quand elles provenaient d’un gouvernement de transition…
Meni Mazouz était le procureur général et plus tard un juge de la Cour suprême, qui, dans toutes ses décisions, penchait vers la gauche.
Bien que le Premier ministre suppléant Naftali Bennett ait le droit de veto sur la nomination, il ne l’a pas utilisé. Les ministres Ayelet Shaked et Yoaz Hendel ont annoncé qu’ils s’opposeraient à cette nomination.
L’organisation Lavi a déposé une requête urgente auprès de la Haute Cour le week-end dernier contre la nomination de l’ancien juge de la Cour suprême, Meni Mazouz, à la présidence du comité des nominations des hauts fonctionnaires, en violation des règles de retenue applicables à un gouvernement de transition. La nomination de Mazouz vise, entre autres, à qualifier la nomination du chef de cabinet, également en période électorale.
Selon la pétition, « Cette nomination ne devrait pas être approuvée pendant un gouvernement de transition, et cela est dû aux caractéristiques ‘préjudiciables’ de la décision. » Le juge de la Cour suprême Yosef Elron a ordonné au Médiateur de répondre à la requête avant le 22 août, mais a choisi de ne pas geler la nomination prévue.