Témoignages et preuves recueillis
Dans le cadre de cette enquête, les enquêteurs du ministère de la Justice et du FBI ont interrogé des survivants du massacre, des personnes libérées de la captivité du Hamas, ainsi que des familles de citoyens américains enlevés ou assassinés. Ces entretiens, conduits en Israël et aux États-Unis, ont permis de recueillir des vidéos et des messages texte essentiels pour reconstituer les événements. Ces témoignages visent à établir une chronologie précise des actes commis par le Hamas.
Suivi des flux financiers
Une partie cruciale de l’enquête se concentre sur les réseaux financiers du Hamas. Les enquêteurs cherchent à déterminer quels pays, notamment l’Iran et le Qatar, ont soutenu l’organisation financièrement. Une attention particulière est portée à la possible implication de fonds transitant par des institutions financières américaines. Depuis le 7 octobre, le département du Trésor américain a imposé plusieurs sanctions à des entités liées au Hamas, incluant des hauts responsables et diverses sources de financement.
Le département du Trésor a réaffirmé son engagement à entraver les capacités de financement du Hamas, y compris via des campagnes en ligne destinées à transférer des fonds à l’organisation.
Actions légales et implications internationales
En parallèle, l’Anti-Defamation League (ADL) a récemment déposé une plainte fédérale contre l’Iran, la Syrie et la Corée du Nord, accusant ces pays d’avoir fourni un soutien militaire, tactique et financier au Hamas. Cette plainte, représentant plus de 100 plaignants, demande des compensations financières selon les lois fédérales américaines. Jonathan Greenblatt, PDG de l’ADL, a souligné la responsabilité de ces États dans la plus grande attaque antisémite depuis l’Holocauste.
Cette vaste enquête et les actions juridiques associées illustrent la détermination des États-Unis à combattre le terrorisme et à tenir responsables ceux qui soutiennent des actes de violence contre des civils innocents.
Jforum.fr
