Des essaims de drones iraniens se sont dirigés vers Israël la nuit dernière. À cette époque, avant qu’ils n’atteignent l’espace aérien israélien, certains responsables du cabinet voulaient mettre en œuvre un plan d’attaque important en Iran avant même l’attaque. Finalement, l’initiative a été rejetée et jusqu’à présent c’est le silence.
JDN
Hier soir, tard dans la soirée, les citoyens de l’État d’Israël étaient assis sous haute tension en prévision de l’attaque de l’Iran, lancée sous la forme de dizaines de drones et de missiles de croisière, auxquels se sont ensuite ajoutés des missiles balistiques.
Au même moment, le cabinet restreint s’est réuni pour une discussion nocturne sur la réponse israélienne à l’attaque iranienne. Initialement, ce sont Gantz et Eisenkot qui ont proposé de mener une contre-attaque du côté israélien sur le sol iranien. L’intention était de se précipiter et d’attaquer avant que l’essaim de drones n’atteigne Israël. La proposition était sur la table, mais le ministre de la Défense et d’autres ministres ont rejetté l’idée.
Le président du Shas, Aryeh Deri, et le ministre Dermer sont également opposés à cette décision pour plusieurs raisons politiques et opérationnelles. Selon le reportage de Yaron Avraham sur News 12, les opposants ont déclaré que « nous nous sommes opposés aux chatouilles de l’Iran – ce n’est pas une véritable réponse ». Autrement dit, une réaction qui n’est pas profonde et virulente ne servira à rien.
Plus tard, le Premier ministre s’est entretenu avec le président américain Joe Biden, et l’initiative d’une réponse israélienne rapide n’a plus été envisagée. À mesure que le tableau de l’interception réussie en Israël devenait plus clair, l’attaque a été encore reportée et, pour l’instant, il n’est pas clair si elle sera menée prochainement.
Le bureau du Premier ministre a déclaré en réponse à cette publication : « La publication comme si Gantz et Eisenkot exigeaient une réponse immédiate contre l’Iran et n’y répondaient pas est complètement fausse et est exactement le contraire de la réalité. Au-delà, nous ne ferons pas référence aux discussions du cabinet. »
