Antisémitisme – Le Dr Jean-Michel Cohen réfléchit à quitter la France face à la montée de la haine: « C’est difficile à dire pour un Juif mais ceux qui nous protègent le mieux aujourd’hui, c’est le RN »
Ce matin, Jean-Michel Cohen était l’invité de Jordan de Luxe dans « Chez Jordan » sur C8. Au cours de l’interview, le docteur a révélé réfléchir à quitter la France face à la montée de la haine.
« Je peux quitter la France, c’est possible. Je peux quitter la France, parce que c’est un pays qui m’a donné et à qui j’ai donné beaucoup. J’ai eu beaucoup d’activités qui ont servi aux gens. A un moment donné, c’est écœurant. Quand vous vous dites qu’un pays, dont les trois valeurs sont liberté, égalité et fraternité, est capable de rejeter une partie des siens, c’est qu’à un moment donné il y a une dérive dans le pays », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : « Si ce constat se poursuit, oui pourquoi pas quitter la France. J’ai travaillé aux États-Unis. On me dit qu’au Canada, on est francophones. En Suisse, ça peut bien se passer. L’Espagne est un pays de cœur. J’en ai parlé avec ma femme. Si on sent qu’à un moment donné c’est complétement pourri, oui je pense qu’on est capable de le faire ».
En 1960, la résurgence de l’antisémitisme suscite de grandes manifestations. 1968 : déclarations de De Gaulle sur le peuple juif et l’influence juive dans les médias français, les réactions des associations juives. 1969 : rumeurs d’Orléans, d’Amiens et Chalon-sur-Saône ; premières théories négationnistes : affaires Darquier de Pellepoix et Faurisson ; antisionisme et antisémitisme. 1979 : attentat contre un foyer d’étudiants juifs à Paris.
L’attentat de la synagogue de la rue Copernic, le 30 octobre 1980 et celui de la rue des Rosiers, 9 août le 1982. Dans les deux cas les pouvoir publics ont voulu incriminer l’extrême droite alors que c’était déjà des attentats islamistes.
Puis tous les assassinats de Juifs dont la liste est extrêmement longue.
JForum.fr
NDRL : C’est tout de même intéressant de voir qu’un tel personnage, important sans doute puisqu’il est cité avec tant de sympathie, parle de quitter la France vers d’autres pays. Tiens, d’Israël, il n’est pas capable de parler ? Même des gens non-sionistes mettent cette option en première place de leurs hésitations…
Pourquoi voulez-vous qu’il parle d’Israël. Si les autorités françaises vont le lire alors Ahmed de la sécurité sociale ou de ses assurances va tout lui bloquer. A part cela ne connaissez-vous pas cette expression juive : nous voulons de la Aliya nous ne voulons pas de ‘Olim. En 1968 on ne m’a pas aidé à rester.
Tiens, moi c’était en 1969, et on m’a gentillement aidé. Cela dépend sans doute de là où l’on met les pieds…