En démocratie, le vote est destiné à l’organisation des pouvoirs sociaux et publics, des représentants de la nation et des subdivisions territoriales.
La nature du vote réside dans l’intérêt personnel de l’électeur, de sa conscience et de son idée de l’intérêt général.
En France, depuis la dégradation des relations franco-israéliennes en 1967, il est de plus en plus difficile pour les Français juifs de voter en considérant leur identité confessionnelle et leur attachement à l’existence d’Israël régulièrement et encore aujourd’hui menacée.
A de rares expressions politiques et électorales solidaires des intérêts communautaires des citoyens juifs, le panel électoral ne représente plus leurs aspirations.
En dépit de la monstruosité, de la fréquence, de l’impunité des crimes et délits antisémites qu’ils subissent désormais, les Français juifs sont de surcroît ciblés par des voyous politiques antijuifs et des mesures récentes de boycott d’Israël imposées en toutes illégalité et impunité par le chef de l’Etat Emmanuel Macron.
Reste que le devoir démocratique exige dans l’intérêt de tous et de chacun l’exercice électoral.
Dans ces conditions, les citoyens probes, civiques, démocrates et respectueux des personnes comme des libertés publiques et privées, qu’ils soient ou non de confession juive, ne disposent plus que du choix giratoire d’opter pour les formations politiques n’appelant pas à la haine générale et persécutoire.
Force est de constater que ces mouvements politiques déterminants de l’honneur et de la dignité des idées et des personnes ne sont plus majoritaires en France, et c’est un euphémisme.