Le député Ya’akov Asher sur le nouveau parti le « camp de l’Etat »… c’est un camp de réfugiés !

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חבר הכנסת יעקב אשר בוועדת הכספים 15.11.2021. צילום: נועם מושקוביץ, דוברות הכנסת

Le député Ya’akov Asher s’est moqué des connexions étonnantes dans le « bloc du changement » : « Des membres d’occasion de la Knesset en bon état s’offrent à la vente au plus offrant », et a révélé : « Qu’est-ce qu’on ne nous a pas proposé dans ce mauvais gouvernement ? Des budgets, des postes et que sais-je encore ? Mais quand on a une idéologie, on a des valeurs. On n’en bouge pas. »

JDN

La Knesset s’est réunie aujourd’hui (lundi) pour un débat d’ajournement sur un nombre limité de lois, dont plusieurs lois soumises par le ministre de la Justice Gideon Sa’ar. Celui qui a profité de la situation pour attaquer le mauvais gouvernement et rappeler à Sa’ar pourquoi les orthodoxes se sont élevés contre lui est le député Ya’akov Asher.

Dans ses propos, il s’en est pris à la « vente de la liquidation » du monde des valeurs et de l’idéologie dans le « camp du changement » (Lapid-Bennet-Ganz et compagnie) : « Il n’y a pas de droite et presque pas de gauche, la ‘coalition du changement’ est devenue une brocante, des membres de la Knesset en bon état s’offrent à la vente au plus offrant, il n’y a pas de ligne de pensée idéologique. Quand je vote pour une personne, celle-ci est sensée aller jusqu’au bout avec l’idéologie à laquelle j’adhère. Le « camp de l’État » (formule mise en place depuis que Eizenkot s’est ajouté au camp Ganz-Sa’ar) est devenu un « camp de réfugiés ». »

Le ministre Gideon Sa’ar a essayé d’entraver le discours d’Asher, et quand le président de la Knesset lui a dit qu’il devait se dépêcher de finir son discours, Sa’ar lui a dit : « Faites-moi confiance, vous seul pouvez bénéficier du fait que le temps est passé… » (autrement dit, il vaut mieux que Asher s’en tienne à ce qu’il a déjà dit), ce dernier a répondu sèchement : « Il est temps pour vous d’apprendre à ne pas nous faire peur avec des menaces, même si elles sont prononcées dans un langage élégant. » Sa’ar a répondu : « Apprenez à ne pas répéter les erreurs du passé,  » et Asher a encore répété: « Nous n’avons pas non plus peur de telles menaces. »

Il a poursuivi en attaquant : « L’idéologie de ce camp, appelé le ‘camp du changement’, n’a réussi à s’unir que sur deux choses : la première – la vengeance et la disqualification personnelle du Likoud et de son chef. Et la seconde – sur des questions liées à la religion, où il n’y a pas de droite, il n’y a pas de gauche, tout le monde s’est joint à la fête contre la tradition d’Israël, et c’est pourquoi ce gouvernement s’est disloqué très rapidement. Le public croyant a payé le prix dans sa boisson sucrée, son pain et ses jardins d’enfants et tout le reste, simplement parce qu’il n’était pas prêt à participer à un tel gouvernement, qui fait sombrer toute la tradition juive. »

Plus tard, lors de la discussion sur une loi sur les brevets, il a de nouveau attaqué le « camp du changement » et le phénomène du changement de certains d’un parti à l’autre : « La loi dont nous parlons vise à protéger les brevets, d’empêcher que l’on puisse reprendre votre invention. Il y avait donc un brevet enregistré au nom de Naftali Bennett, permettant de rejeter tout son passé, toute son idéologie. Un brevet est déposé à son nom. Mais que s’est-il passé depuis ? Tout le monde vole cette invention, on passe d’un groupe à l’autre, du Likoud à Tikva ‘hadacha, de Tikva ‘hadacha à Yech ‘Atid, que se passe-t-il ici ?

« Il y a très peu de gens dans ce bâtiment », a conclu Asher, « et je suis fier d’être parmi eux, parmi les gens dont les esprits et les opinions sont égaux. Nous ne nous permettons pas de zigzaguer, pas dans nos paroles saintes, pas dans les choses dites du Sinaï, et nous les respectons à ce jour, pas dans notre souci des gardiens de la tradition, pas dans notre souci de l’image du pays. Et vous savez, monsieur le président, combien nous payons pour cela, combien de deals on aurait pu faire dans ce mauvais gouvernement sur des budgets, sur des choses, sur des positions. Qu’est-ce qu’on ne nous a pas proposé ? Mais nous – il y en a nous avons une vision du monde, nous avons une idéologie, nous avons des valeurs. Des choses desquelles nous ne bougeons en aucune manière. »

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