Le député Meyer Habib rend hommage à son ami Claude Goasguen

Le député Meyer Habib rend hommage à son ami Claude Goasguen

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Le député Meyer Habib pleure la disparition de son ami Claude Goasguen

Extrêmement attristé par la disparition de Claude Goasguen, son ami proche le député Meyer Habib a publié un vibrant éloge:
CLAUDE GOASGUEN EST PARTI – J’AI PERDU UN FRERE
Je suis totalement dévasté d’apprendre le décès de mon frère Claude Goasguen, emporté après deux mois de lutte, par le Covid-19. Son cœur n’a pas tenu.
Député LR du 16e arrondissement depuis 1993, ancien maire et ancien ministre, figure majeure de la droite française depuis des décennies, vice-président de la commission des affaires étrangères, Claude était mon allié politique, mon ami, mon frère.
Nous partagions les mêmes valeurs, la même vision de la France, la même conception du monde et de la démocratie.
Un infatigable fighter ! « La vie politique a besoin de clivages, sinon la démocratie toussote !».
Ami indéfectible d’Israël et du peuple juif, Claude était de tous les combats contre l’antisémitisme et son nouveau visage, l’antisionisme. Toujours aux côtés de la communauté juive de France, il le disait, son plus grand regret était de ne pas être juif. Mais dans son cœur, il l’était.
Tout au long des cinq années de captivité du soldat franco-israélien Gilad Shalit, Claude Goasguen avait immédiatement déployé le portrait du jeune otage du Hamas sur la mairie du XVIe. C’était un « Mensh » !
Je n’oublierai jamais ce 13 janvier 2016, quand Claude a immédiatement accepté d’arborer avec moi la kippa à l’Assemblée nationale salle des 4 colonnes, devant la presse, électrique, éberluée. Pour Claude, la France n’était plus la France si les Juifs ne pouvaient plus marcher paisiblement dans la rue avec une kippa.
J’ai perdu un frère, Israël son plus grand défenseur en France, le peuple juif, un très grand ami.
À chaque fois que j’ai été attaqué, vilipendé, apostrophé par l’extrême-gauche ou autres antisionistes en séance ou en commission, Claude Goasguen est venu m’épauler, me prêter main forte avec l’autorité qui était la sienne. D’un regard, nous nous comprenions. Sans lui, je vais me sentir – je me sens déjà très seul.
Claude Goasguen était une culture immense, un lion de la politique. Il aimait la vie et parlait avec le cœur et les tripes. Ses interventions à l’Assemblée nationale, sans papier, étaient toujours d’une qualité rare, subtiles, pertinentes, ce qui lui valait respect et estime sur tous les bancs de l’Hémicycle.
Claude, mon frère tu me manques tellement déjà. Shalom ‘Haver.

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