Le député Ya’akov Asher, président de la commission de l’intérieur, attaque lors d’une conférence à Eilat la campagne de protestation de la gauche contre la réforme Levin dans le système judiciaire : « Ils essaient de provoquer l’effondrement par la force de l’économie israélienne, le public est exposé à la panique et ne comprend pas que c’est chronométré et organisé ».
JDN
Le député Ya’akov Asher, président de la commission de l’intérieur, a attaqué aujourd’hui (mardi) la campagne de protestation de la gauche contre la réforme Levin dans le système judiciaire : « Ils essaient de faire s’effondrer par la force l’économie israélienne, le public est exposé à la panique et ne comprend pas que c’est chronométré et organisé. » Dans ses propos lors de la conférence annuelle de l’association « Les consultants en hypothèques » tenue à Eilat, il a déclaré à propos des lettres de protestation organisées qu' »il y a des entreprises de haute technologie qui craignent qu’on leur dise qu’elles ne sont pas civilisées si elles ne se joignent pas à cette campagne ».
Lorsqu’on lui a demandé ce qu’il pensait des conséquences économiques de la réforme, il a déclaré : « Je descelle une campagne ici. Il peut y avoir des critiques, et il peut y avoir des choses qu’il faudra changer, mais… Ces gens savent faire signer ensemble toutes sortes de populations qui étaient de côté jusqu’ici. Il y a une notion qui travaille à droite et à gauche – tu ne veux pas être insulté, qu’on te dise que tu n’es pas civilisé, ne fais pas partie des classes belles, les plus brillantes et les plus éduquées. Les entreprises de haute technologie ont peur de ne pas participer à une manifestation, de peur de se voir mal vues. »
« Il y a quelque chose d’exagéré ici – les gens essaient de force de faire s’effondrer l’économie de l’État d’Israël. Nous savons comment une économie est structurée. Si une mauvaise réputation ou quelque chose de psychologique commence à se manifester – cela pourrait se détériorer. Toute l’histoire des agences de notation ont commencé par une alerte médiatique délibérée, il y a eu une interview d’un PDG qui s’est mal exprimé » a-t-il ajouté.
Il a accusé l’opposition d’être irresponsable : « Il y a des gens ici qui ont perdu le pouvoir, qui ont vu leur fromage dérobé d’entre leurs mains, ce sont les gens soi-disant les plus démocrates du pays qui ne veulent pas écouter l’autre camp. Ils prennent la peine de s’inquiéter pour nous orthodoxes et de nous expliquer combien nous souffrirons si la Haute Cour est moins forte qu’elle ne l’est aujourd’hui. C’est une farce ! »
Dans ses mots, il a affirmé que « des négociations sont nécessaires. Mais comment des négociations peuvent-elles avoir lieu alors que l’autre partie dit de tout laisser tomber. C’est une guerre de la soi-disant intelligentsia. Il y a des gens dont la bouche et le cœur sont égaux, quand ils se battent vous voyez qu’ils se battent. Mais il y a des gens qui annonceront qu’ils se battront jusqu’à la dernière goutte de sang et avec élégance. Ils prétendent qu’ils veulent des négociations, mais en pratique ils font la guerre ».
Il a cherché à séparer les meneurs de la contestation du grand public qui ne comprend pas les motifs cachés : « Il y a des gens qui s’inquiètent, mais il y a ceux qui mènent l’affaire et il y a ceux qui sont exposés. Si je suis un nouveau immigré dans le pays, et que sur presque toutes les chaînes j’entends parler d’un effondrement, d’entrepreneurs en fuite, du désastre de la démocratie, de la destruction du pays, je serais aussi inquiet. C’est une campagne complètement irresponsable. Critique oui, échange d’opinions et guerre à la Knesset oui, mais savez-vous ce que cela signifie lorsqu’un ancien Premier ministre se lève et dit que le pays va être détruit ? Tous les investisseurs pensent – pourquoi devrais-je être ici ? »
