Le coup d’Etat n’est pas là où l’on pense !

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Par Jean-Marc Lévy – Vice-Président d’Israël Is Forever Alsace

Nos « grands » medias mainstream de désinformation et de propagande sont décidément extraordinaires ! Ils n’ont pas leur pareil pour essayer de nous faire prendre des vessies pour des lanternes, mais là, vraiment, ils ont fait fort ! Ils n’ont pas seulement voulu nous faire mordre à l’hameçon, mais ils étaient prêts à nous refiler la ligne et la canne en prime. A les en croire, la démocratie américaine a failli basculer dans le chaos et l’apocalypse ! A les en croire la manifestation du 6 janvier, où des manifestants ont pu entrer au Capitole et y saccager des bureaux, c’était l’attaque du Palais d’Hiver, que dis-je l’incendie du Reichstag ! Rien de moins ! Rendez-vous compte : le « méchant » président Trump, mauvais perdant d’une élection qu’il faut bien qualifier de truquée et trafiquée, qui tente d’en appeler au peuple américain. Quel scandale ! Une foule de partisans républicains déambulant au Capitole et saccageant des bureaux, un sacrilège ! Où est le putsch ? Où est le coup d’Etat ? Mais de qui les medias et les démocrates se moquent-ils ?

Sur la forme, disons le d’emblée : le spectacle que donne la démocratie américaine est affligeant et la violence, qu’elle vienne des Démocrates ou des Républicains, n’apportera strictement rien. On peut être à juste titre déçu de la manière dont se termine le mandat de Donald Trump qui a beaucoup de points positifs pour lui, en matière économique, de réforme de l’Etat ou de politique étrangère. Mais, il ne faut jamais cesser de le répéter : les manifestants n’étaient absolument pas armés ! Où est la sédition ? Où est l’insurrection ? Il faudrait d’ailleurs sérieusement s’interroger sur la manière dont ces manifestants ont pu entrer au Capitole dans une ville, Washington, qui est tenue à 90% par les démocrates, alors que tous ceux qui ont déjà pénétré dans un Parlement (en France l’Assemblée Nationale, mais aussi le Parlement Européen, le Conseil de l’Europe ou la Cour Européenne des Droits de l’Homme) savent bien que les mesures de sécurité y sont draconiennes. Pour mémoire, il faut rappeler qu’à Washington, il est rarissime qu’un candidat républicain vainqueur de la Présidentielle américaine dépasse les 10 % des suffrages – un tel déséquilibre en démocratie devrait déjà poser question – le dernier à avoir réussi cet exploit est George Bush Sr en 1988 (Donald Trump a recueilli 4 % des suffrages en 2016). La manifestation du 6 janvier 2021 devant le Capitole n’est que le pendant de la manifestation du 20 janvier 2017 où l’investiture de Donald Trump avait eu lieu sous les vociférations de toute la gauche bien-pensante américaine, sans qu’aucun media national ou international n’y trouve à redire.

Cependant, sur le fond, cette violence physique répond à la violence psychologique que l’électorat républicain ou pro-Trump, les « déplorables » comme les nomment avec mépris les démocrates américains, subit depuis des années : les manifestants expriment bruyamment et brutalement ce que chacun sait bien. Cette élection est entachée de très grandes irrégularités et le fait que les preuves présentées par Donald Trump n’aient pas été acceptées par les différentes juridictions ne prouve pas la régularité de l’élection. Comme Kennedy en son temps, comme Bush Jr en l’an 2000, Joe Biden et Kamala Harris sont élus au terme d’une élection truquée et trafiquée : dans les Etats pivots, on a pris en compte parfois plus de 100 000 bulletins de plus que le nombre d’électeurs inscrits sur les liste électorales, sans que cela ne pose de problème à personne. La fraude est massive : l’électeur le plus âgé de Biden est né en 1823 ! La fin justifiant les moyens, tous ceux qui détestent Trump ne trouvent rien à redire à propos des sacs de votes par correspondance contenant 100% de votes démocrates, mais pas un vote pro-Trump !

Illustration : à gauche, un bulletin de vote démocrate – à droite, un bulletin de vote républicain comportant un code-barre en haut à droite, qui provoque une erreur lors de l’enregistrement des bulletins de vote par les machines à voter Dominion.

Les machines à voter Dominion qui détectent les bulletins républicains pour les éliminer du comptage, c’est normal ! Et on ne compte plus le nombre de bureaux de vote où des observateurs républicains ont été purement et simplement expulsés. Et c’est précisément là que se situe la faillite du droit qui laisse la place aux intérêts partisans d’une justice supérieure souvent politisée à gauche ou d’une cour suprême fédérale qui choisit opportunément de s’effacer. La colère d’une grande partie de l’électorat pro-Trump et de la quasi-totalité du parti républicain qui a fait bloc derrière le Président sortant jusqu’au 6 janvier dernier s’explique parfaitement. On peut enfin s’interroger sur la notion de « sacrilège » commis par les manifestants du Capitole : en quoi un parlement est-il « sacré » ? Les media mainstream et les journaleux qui les servent feignent d’oublier que les parlements sont avant tout les maisons du peuple qui a choisi parmi les leurs des hommes et des femmes pour les représenter et qui feignent depuis des années d’ignorer que ces représentants se sont souvent coupés du peuple qu’ils ne veulent plus entendre et à qui ils ne veulent plus rendre de comptes. Ces mêmes médias n’ont cessé de délégitimer Donald Trump qui avait gagné en 2016 par le nombre de grands électeurs, mais pas en nombre de voix directes. A ceux-là, il faut répondre que si le système électoral américain, basé pour des raisons historiques sur le suffrage indirect, ne convient plus aux Américains, ceux-ci sont libres de le changer s’ils le souhaitent. Mais chacun aura bien compris que les représentants démocrates qui se considèrent comme « personnes sacrées » légiférant au sein d’un « temple » ne changeront pas un mode de scrutin qui les conforte dans leur pouvoir et leur délire.

On ne peut expliquer les événements de ces derniers jours et la contre-réaction qui s’en suit sans essayer de comprendre l’unanimité et la haine pathologiques de la gauche contre le Président Trump. Premièrement, il ne faut jamais l’oublier : historiquement Donald Trump vient du parti Démocrate. Avant de rallier les Républicains à sa candidature, Donald Trump a été démocrate, grand donateur et contributeur financier du parti Démocrate et a été, par exemple, contre l’intervention du Président Bush Jr (rép.) en Irak. Donald Trump n’a décidé d’être candidat aux élections présidentielles qu’après l’humiliation que lui a infligée le président Obama lors du dîner des correspondants de presse (30 avril 2011) à la Maison-Blanche. On ne peut comprendre l’accession de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis si l’on ne comprend pas qu’il est l’anti-Obama par excellence, porteur d’un projet protectionniste et pro-américain sur lequel se sont ralliés les républicains, à l’exact opposé du projet libéral, multiculturaliste et mondialiste défendu par les Démocrates ; autrement dit, il n’y aurait pas eu Trump s’il n’y avait pas eu Obama !

Deuxièmement, les Démocrates américains comme tous les partis de gauche dans le monde entier prétendent détenir la Vérité et se présentent comme le camp du Bien. Tous ceux qui n’adhèrent pas à leur catéchisme et n’embrassent pas la religion progressiste, libérale et mondialiste imposée par la tyrannie des minorités bien-pensantes sont considérés comme des suppôts du Mal et doivent être combattus, rééduqués ou mis au ban de la société. Donald Trump, brocardé dès sa candidature, encore plus après son élection comme le porte-drapeau des mâles blancs hétérosexuels de plus de cinquante ans, président fou, raciste et mentalement instable selon eux, élus par des ploucs et des culs-terreux représente tout ce que les Démocrates détestent. Et Donald Trump le leur a bien rendu : il a été un président anti-système, adversaire résolu de l’Etat profond, anti-médias, bouleversant l’approche des dossiers traditionnels, travaillant souvent à rebrousse-poil, adepte d’une communication extravertie et sans-gêne, une sorte de Reagan bis, mais sans le brio et le charisme de son illustre prédécesseur.

Or, le coup d’Etat n’est pas là où l’on pense. Le coup d’Etat, ce sont les discours d’un président en exercice interrompus et coupés par des medias mainsteam qui n’ont strictement aucune légitimité pour exercer une censure. Le coup d’Etat, c’est la mise au ban de Donald Trump des réseaux sociaux, l’effacement de son compte Twitter, de son compte Facebook, de sa chaine YouTube. Qui sont Mark Zuckerberg et Jack Dorsay pour exercer une censure politique ? Par qui ont-ils été élus ? Ont-ils censuré de la même façon les comptes des antisémites, des racistes ou des ayatollahs qui appellent à la destruction d’Israël ? Cette censure politique prend l’aspect d’une grande purge, puisque 70000 comptes ont été supprimés, toujours du même côté de l’échiquier politique (à Droite), ce qui commence à mettre mal à l’aise même nos élites progressistes de ce côté-ci de l’Atlantique. En réalité, le vrai coup d’Etat qui se joue sous nos yeux, c’est la constitution d’une hégémonie par des consortiums ou des conglomérats dont la puissance financière peut rivaliser avec celle d’Etats – les GAFA ont une puissance financière comparable à celle du Danemark – dont elle entend prendre le contrôle politique, soit directement soit par des « collaborateurs » politiques qui leur sont totalement dévoués, et qui entend désormais faire des citoyens, dont elle pille indument les données privées, des consommateurs drogués aux prix bas et rééduqués selon l’idéologie tyrannique des minorités progressistes et racialistes. Le coup d’Etat, ce sont les injonctions séditieuses données par Nancy Pelosi aux généraux américains de désobéir au Président ou au vice-Président Pence de démettre le Président Trump, ce qu’ils n’ont heureusement pas fait. Les admirateurs inconditionnels de Mme Pelosi devraient s’interroger sur sa haine pathologique des républicains – George Bush Jr en a fait aussi les frais ! – , du comportement qu’a cette harpie avec ceux qui ne pensent pas comme elle et de la manière dont elle utilise la procédure d’impeachment à des fins très partisanes.

Ce n’est évidemment pas ces coups d’Etat, et en particulier le coup d’Etat des GAFA qu’Emmanuel Macron a dénoncés devant les télévisions du monde entier. Le Président de la République, venu à 3 heures du matin faire un numéro de guignol grotesque devant les drapeaux français, européen et américain s’est présenté en St-Macron, patron des droits de l’homme et sauveur de la démocratie américaine en péril. Le nain politique qui dirige et gouverne une France devenue désormais la risée du monde entier pour sa gestion de la pandémie, devrait balayer devant sa porte : non seulement, il est le chef d’Etat qui a le plus attenté aux libertés individuelles depuis le régime de Vichy, ne gouvernant plus qu’en conseil de défense, faisant fi du conseil des Ministres et du Parlement, mais il est aussi celui qui ajourne volontiers les élections au prétexte du COVID et il n’est pas interdit de se demander, 500 jours en avance, si les élections présidentielles et législatives de 2022 auront bien lieu en temps et en heure. Emmanuel Macron, qui se pique d’histoire pour la réviser au gré de ses intérêts politiques, devrait aussi se rappeler que les Démocrates américains qu’il soutient sans réserve ont toujours affiché un mépris incommensurable pour la France : Roosevelt haïssait le général de Gaulle qu’il considérait comme un dictateur ; Kennedy et Obama n’ont eu, en Europe, de considération que pour l’Allemagne (« Ich bin ein Berliner »). De son côté, la pensée unique française n’avait pas de mots assez durs pour qualifier les présidents républicains qu’elle a toujours considérés comme des crétins : il suffit de relire les Verbatim de Jacques Attali pour comprendre en quelle haute estime la France tenait le président Reagan dans les années 1980 !

Ces visions sclérosées des medias mainstream et des partis de gauche ont été démenties à la fois par le bilan du président sortant et par la sociologie des électeurs pro-Trump : le candidat Trump a attiré sur son programme dès 2016 des femmes et des électeurs des minorités noires, latino ou asiatiques, déçues du comportement du parti démocrate qui ne les considéraient qu’à l’occasion des élections, et qui avaient décidé de « tenter » Trump. Au terme de son mandat, il faut reconnaitre que Donald Trump aura encore progressé chez ces électeurs là, en raison d’un bilan dont le Président sortant n’a pas à rougir. Cet électorat, qualifié de populiste par ceux qui n’entendent plus la voix des peuples – et qui sont devenus les populicides – a désormais bien compris que le libéralisme n’est synonyme de liberté que pour ceux qui se soumettent à la pensée dominante et que le progressisme n’est synonyme de progrès que pour les castes dominantes. Ainsi, Donald Trump a montré qu’il y avait une alternative possible et réussie aux politiques suivies depuis 30 ans et soumises à l’idéologie progressiste, libérale et mondialiste. Quoiqu’on pense du personnage, le mandat de Donald Trump comporte un grand nombre de réussites, notamment économiques ou en politique étrangère (rappelons aussi que son prédécesseur Obama était en passe de doter l’Iran de l’arme nucléaire), mais il faut regretter sa négligence et son manque de fermeté avec les GAFA : trop patriote, Donald Trump aurait dû appliquer les lois anti-trusts et démanteler le pouvoir des GAFA en supprimant cet état dans l’Etat !

A deux jours de la fin de son mandat, si l’avenir de Donald Trump est incertain, celui du trumpisme a sans doute de beaux jours devant lui. La vraie question est sans doute celle de la recomposition politique du bipartisme américain : l’aile gauche du parti démocrate, schématiquement les racialistes et les pro-Bernie Sanders vont-ils imposer leur idéologie à un parti démocrate d’ordinaire plutôt de centre-gauche ? Les républicains qui se sont soumis à l’idéologie démocrate vont-ils quitter un parti où ne resteraient que les trumpistes ? Va-t-il y avoir une recomposition politique avec deux partis de gauche et de deux partis de droite ?

Mercredi prochain aura lieu l’investiture de Joe Biden, président élu par une fraude massive et la voix des morts. Si Joe Biden et Kamala Harris, l’alliance de la carpe et du lapin, prétendent vouloir rassembler les Américains, on peut s’interroger sur la ligne politique suivie et sur l’influence qu’aura la vice-Présidente, qui apparaît comme la porte-parole de l’aile gauche du parti. Au vu de la manière dont sont qualifiés de « terroristes » les manifestants du Capitole, au vu de l’indulgence du tandem pour les violences des Black Live Matters, au vu des premières nominations de l’administration Biden, il faut sérieusement craindre que Joe Biden et Kamala Harris ne mettent en œuvre le troisième mandat de Barack Hussein Obama !

© Jean-Marc Lévy pour Israël Is Forever Alsace

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