La commission ministérielle a approuvé le projet de loi qui interdira à un accusé d’exercer les fonctions de Premier ministre, ce projet de loi dirigé contre Benjamin Netanyahou.
La commission ministérielle des affaires législatives a conclu il y a peu (dimanche) sa dernière audience de ce mandat, au cours de laquelle elle a approuvé le projet de loi interdisant à un accusé d’exercer les fonctions de Premier ministre, et a également accordé la liberté de vote sur la loi visant à réduire le pourcentage de blocage.
Le projet de loi de l’accusé est dirigé contre Benjamin Netanyahou, contre lequel des actes d’accusation ont été déposés, et qui a l’intention de se présenter au poste de Premier ministre. Selon la proposition, Netanyahou ne pourra pas former de gouvernement tant qu’il ne sera disculpé de ces accusations (dont on sait la valeur et la qualité…).
La proposition est celle du député Eli Avidar, qui a mené le discours autour de la loi, et a été approuvée par le Comité ministériel des affaires législatives. La ministre Ayelet Shaked, qui a annoncé qu’elle s’opposerait à la loi, s’est également abstenue d’opposer son veto à la proposition.
Quant à l’idée de former un gouvernement dans le cadre de la constitution actuelle de la Knesset, Sa’ar a déclaré : « Il est possible de former un gouvernement national facilement, mais n’essayez pas de nous imposer Bibi ! »
Le ministre de la Justice, Gideon Sa’ar, a assisté ce soir à une réunion politique de son parti dans le nord et a évoqué la possibilité de former un gouvernement de droite à l’actuelle Knesset, et a déclaré : « Un vrai patriote, après 4 tentatives dans lesquelles il n’y a pas de majorité à la Knesset qui veut lui exprimer sa confiance – libérerait, cèderait à quelqu’un d’autre, il y a du monde. Nous avons toujours dit que nous étions prêts pour un gouvernement national. N’essayez pas de nous imposer Bibi, pour des raisons très simples – nous ne pouvons pas soutenir ceux que nous voyons préférer un intérêt personnel à celui de l’État. »
Il a ajouté : « Pourquoi allons-nous aux urnes ? Ils disent qu’il est possible de former un gouvernement de droite. C’est vrai, il y a une majorité pour la droite à la Knesset, mais il n’y a pas de majorité pour Bibi à la Knesset – et il n’en aura pas non plus à la prochaine Knesset. Nous sommes allés aux urnes avec une déclaration claire, selon ce que nous voyions comme bon pour l’État. »
Pendant ce temps, Sa’ar, qui, dans les récents sondages, était en-dessous de la limite de blocage, a reçu une proposition de la part de Benny Gantz d’examiner la possibilité de se présenter ensemble aux élections – a rapporté la Douzième chaîne.
