Une chose est sûre : la situation n’est pas bonne, et elle va en se dégradant, en Terre sainte. Là, en fin de semaine, on en est à 1.939 nouveaux cas de personnes atteintes par le virus, quand le ministre de la Santé avait fixé qu’à partir de 2.000 cas par jour, il déciderait d’un confinement généralisé…
A Jérusalem-même se sont ajoutés 1.482 nouveaux cas en une semaine, à Bené Brak 769, Tel Aviv 562, Béitar Ilith (ville fermée) 474, Ashdod 324, pour les chiffres principaux. Dans les autres villes, on compte moins de cas de personnes atteintes.
Nul doute qu’il faut prendre des mesures. Or c’est remarquable : lors de la première vague, tout était sous contrôle, malgré les immenses difficultés (grâce au mérite du rav Litsmann ?). Et là, c’est exactement le contraire qui se passe ! Netaniahou lui-même n’a plus du tout l’applomb qu’il avait voici quelques mois encore, ses propositions sont écartées, le gouvernement ne cesse de se chamailler, les uns décident, et les autres refusent, et, entre temps, la situation se détériore. Quant au plan politique… Le Likoud baisse, ne parlons pas du parti de Gantz, au profit de Yemina, qui ne cesse de grimper – et pour cause, Naftali Bennet se présente comme ce qu’on appelle le « mevougar a’haïyi », l’adulte responsable, au point que son parti a déjà doublé de nombre de personnes prêtes à l’appuyer (de 5 à 10, cela ne va pas très loin, mais tout de même).
Mais l’establishment ne peut plus rester sans rien décider. Alors, on parle de tout fermer pour les week-end et pour les soirées ! Les écoles, et les Yechivoth – c’est vrai que les vacances ne sont plus loin. Les synagogues ? Certaines limites sont prévues : pas plus que 10 personnes, ou 20 quand les offices sont en extérieur.
Mais même si tout le monde est d’accord que des mesures s’imposent, chaque élément engendre une nouvelle dispute : les plages, par exemple, les uns disant qu’il n’y a aucun risque, tandis que le ministère veut les fermer. Idem pour les centres de mise en forme.
L’impression générale est d’un grand tohu vabohu, et il se peut que la décision de former un gouvernement de « coalition corona » était la pire des choses à faire, tandis que, voici deux mois, aller à de nouvelles élections aurait permis à Netaniahou d’avoir un gouvernement reposant sur des bases fermes et solides ! Mais qui pouvait savoir ?
Il ne nous reste plus qu’à conclure que la seule chose qui nous reste consiste à faire reposer notre avenir sur notre Père Qui est aux Cieux, ce qui est, sans doute aucun, le but final de la situation de doute et de trouble que nous traversons ! Et, pour en sortir de manière correcte, à nous de réfléchir à nos actes et à corriger ce qui doit l’être !