Le commandant du district central de police a fait sensation ce matin en critiquant vivement les manifestations contre le gouvernement. • Il a imputé la montée de la violence dans la société arabe au fait que la police soit occupée à gérer les événements de protestation. • La police : « Ils ont choisi de déformer et sortir les choses de leur contexte »
JDN – Baruch Shapira
Le commandant du district central de la police, le commissaire Avi Biton, a provoqué une tempête ce matin (jeudi) en critiquant vivement les manifestations contre le gouvernement. Dans une interview accordée à Galé Tsahal, il a imputé la montée de la violence dans la société arabe au fait que la police s oitoccupée à gérer les manifestations de gauche.
Selon Bitton, « les manifestations paralysent des milliers de policiers au niveau national, ils étaient censés s’occuper de la criminalité dans la société arabe et finalement ils ne peuvent pas de libérer pour le faire ».
Suite à la tempête qu’il a provoquée, la police israélienne est venue à sa défense et a attaqué czux qui ont déformé ses propos. « Malheureusement, certains ont choisi de déformer et de sortir les choses de leur contexte de manière irresponsable, incitative et source de discorde », a déclaré la porte-parole de la police israélienne.
« Afin de mettre les choses au clair et d’éviter d’induire le public en erreur », ont-ils ajouté, « nous voudrions souligner qu’en référence à la question de la criminalité, le commandant du district a noté la division des forces au sein de la police israélienne à ce moment-là dans le face à la multiplicité des tâches et aux défis du terrorisme, de la criminalité et de l’ordre public – qui bloquent des milliers de policiers pour assurer chaque week-end des manifestations dans des centaines de centres, alors que ces policiers sont appelés à lutter contre la délinquance dans le domaine criminel. Un fait et non une position. »
« A aucun moment nous n’avons contesté telle ou telle manifestation et le commandant du district souligne dans chaque discussion, évaluation de la situation et briefing, la préservation du droit de manifester en tant que pierre angulaire d’un pays démocratique », a-t-il déclaré.