Une déclaration inhabituelle du rabbin Meir Kahana, candidat au poste de grand rabbin achkenaze d’Israël, révèle son opinion sur la réforme de la cacherouth de l’ancien ministre des Services religieux Matan Kahana.
Be’hadré ‘Harédim – Moshé Weisberg – Photo : Wikipédia
Les élections pour le grand rabbinat auront lieu le mois prochain d’Adar, lorsque le candidat au poste de grand rabbin d’Israël achkenaze est le rabbin Meir Kahana, rabbin d’Ashkelon, qui a été choisi par le comité rabbinique du sionisme religieux dirigé par le rav Ya’akov Ariel.
Dans son rôle de grand rabbin d’Israël, le rabbin Meir Kahana dirigera également le système de cacherouth du grand rabbinat, de sorte que ses opinions sur la conduite du système sont particulièrement importantes et intéressantes et ont un grand poids public.
Un enregistrement surprenant obtenu par ‘Be’hadaré ‘Harédim’ révèle l’opinion du rabbin Kahana sur la réforme casher initiée par l’ancien ministre des Services religieux, Matan Kahana. Il s’agit d’un enregistrement d’un cours donné par le rabbin Kahana à la Yechiva Yerou’ham du sionisme religieux, dans le cadre d’une leçon régulière qu’il y enseigne chaque semaine.
Parmi les remarques, le rabbin a longuement évoqué la conduite du Grand rabbinat en tant qu’organe étatique qui doit gérer tous les systèmes qui en dépendent. « La réforme de la cacherouth telle qu’elle a été présentée a été un véritable échec », a déclaré le rabbin Kahana, « Vous venez dicter aux rabbins de l’extérieur, construisez une route de contournement de trois rabbins de la ville, vous ne travaillez pas comme ça, vous ne pouvez pas agir comme ça si vous voulez construire un système qui soit connecté avec ce qui existe. »
À la question des étudiants, le rabbin Kahana a précisé qu’il voulait dire qu’en ce qui concerne l’autorité, il ne doit y avoir d’exclusivité que pour le Grand rabbinat. « La question de la cacherouth dans son aspect halakhique demande de la patience et de la profondeur », a-t-il expliqué, « au sens administratif, c’est comme les hôpitaux privés par rapport aux hôpitaux publics dont le seul organe de supervision est le ministère de la Santé ».
Il a élaboré comme exemple du domaine de compétence du ministère de la Santé: « Que fait le ministère de la Santé pour s’assurer que les hôpitaux privés fonctionnent correctement? Il s’assoit fermement sur eux dans tous les domaines, c’est son rôle. Un rapport au ministère de la Santé, pourquoi? Pour qu’il y ait quelqu’un pour assurer le suivi.
Le rabbin a ajouté et développé l’importance du grand rabbinat d’Israël en tant que seul et exclusif organe de réglementation autorisé à déterminer les procédures de surveillance de la Cacherouth et leur mise en œuvre effective sur le terrain.