L’équipe de négociation pense que le maintien des forces à la frontière égyptienne pourrait constituer un obstacle à un accord. Lors du vote, Galant s’est opposé, Ben Gvir s’est abstenu, et huit ont voté en faveur. Les ministres ont été informés que la plupart des otages décédés ont été assassinés au cours du premier semestre, et non ces derniers mois.
Le Cabinet de sécurité politique a approuvé cette nuit que Tsahal reste sur l’axe Philadelphie dans le cadre du plan de libération des otages. L’équipe de négociation estime que l’insistance sur le maintien de la présence à la frontière égyptienne pourrait empêcher la conclusion d’un accord avec le Hamas.
Des ministres du Cabinet ont déclaré lors de la réunion que cette décision rapproche la possibilité d’un accord, car elle montre au Hamas qu’il devra faire des compromis sur l’axe Philadelphie, tout comme l’organisation terroriste a évité sur sa demande de mettre fin à la guerre.
Selon des sources présentes à la réunion du Cabinet de sécurité politique, les cartes de maintien des forces de Tsahal sur l’axe ont été dessinées par l’armée et adoptées par les États-Unis dans le cadre du plan de retour des otages.
La décision du Cabinet a été adoptée par une majorité de huit voix. Le ministre de la Défense, Yoav Galant, s’est opposé, et le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, s’est abstenu. Le Premier ministre, Benjamin Netanyahou, a déclaré lors de la réunion que la catastrophe du 7 octobre a été rendue possible par le fait que l’axe Philadelphie n’était pas sous contrôle israélien.
Le Premier ministre et les ministres du Cabinet ont rappelé que, avant le désengagement, les responsables de la sécurité avaient affirmé qu’ils sauraient faire face à la première roquette, mais cela ne s’est pas réalisé après que le Hamas a commencé à bombarder Israël. Ils ont également souligné qu’après le retrait du Liban, les responsables de la sécurité avaient déclaré qu’ils sauraient gérer ce retrait, mais ces évaluations se sont également révélées erronées.