COMMUNIQUE
Le BNVCA écœuré par le climat de banalisation de l’antisémitisme, demande l’interdiction de la manifestation en soutien des terroristes islamopalestiniens évadés d’une prison israélienne.
Le BNVCA se déclare écœuré et inquiet par le climat où croix gammées, « Qui ? » et « Sale juif » se succèdent ad nauseam, sans compter ceux qui, alors que le procès des attentats du 13 novembre débute, se préparent à glorifier « avec fierté » les tueurs de Juifs israéliens qui se sont évadés d’une prison israélienne.
Hier à Lyon, un homme avec Kippa se fait insulter « Sale Juif », puis tabasser par un groupe de jeunes. L’un d’entre eux a été interpellé, son âge :17 ans. Plus tôt, après les croix gammées sur les murs de cimetière, sur la stèle de Simone Veil, une croix gammée sur un wagon mémoriel ayant servi à la déportation des Juifs, dans un musée privé du train à Dracy-Saint-Loup (Saône et Loire). A chaque nouvelle ignominie, les cris horrifiés se font entendre, les plaintes d’associations se multiplient. Ce ne sont pas moins d’une dizaine d’associations qui étaient parties civiles à l’audience au Tribunal de Metz pour entendre la porteuse de pancarte « Qui ? ». Mme Fristot, comme tous les lâches de son engeance ne s’est pas présentée et s’est fait représenter.
Pendant ce temps, Capjo-Europalestine annonce un rassemblement place de la République ce vendredi pour exprimer sa « fierté » à l’égard des six prisonniers islamo palestiniens sanguinaires évadés de leur prison israélienne.
Tous ces terroristes palestiniens sont islamistes et le revendiquent comme Salah Abdeslam et Mohamed Merah et les autres. Ces terroristes islamistes palestiniens sont tous membres de la branche armée du Jihad islamique « avec du sang sur les mains », du sang juif. Le BNVCA a demandé l’interdiction de cette manifestation organisée en plein procès des attentats du 13 novembre. Depuis 2012, ce sont 270 victimes assassinées, égorgées, écrasées, défenestrées, brûlées, ici en France par le même terrorisme islamiste que celui qui sévit depuis des années en Israël.
Le BNVCA dénonce avec colère la tolérance incompréhensible à l’égard de ceux qui ouvertement revendiquent la terre d’Israël au nom des droits d’un peuple palestinien dont on ne trouve ni dirigeant, ni culture, ni aucune trace d’existence avant qu’il n’ait été inventé par Arafat. Face à cette incitation à la haine permanente alimentée de mensonges aussi gros que le « génocide » de palestiniens dont, en réalité, la population a été multipliée par 8 en 70 ans. Avec une telle croissance la population française serait de 380 millions.
La lutte contre l’antisémitisme restera un leurre tant que les accusations portées contre le seul Etat juif continueront à être autorisées. Le déni du droit à l’existence d’Israël porte un nom : antisémitisme. Aujourd’hui, un pas de plus : la glorification des tueurs de Juifs. Tolérer de telles manifestations au nom de la liberté d’expression, c’est considérer que l’incitation à la haine des juifs n’est plus un délit mais une opinion. Nous refusons de renoncer à l’idée de Nation française dont les Juifs sont partie intégrante. On ne peut sur l’Île de la Cité juger des assassins qui se revendiquent terroristes islamistes et accepter Place de la République la glorification d’autres terroristes islamistes qui tuent des Juifs. À l’heure où s’ouvre le procès des terroristes du 13 novembre, la glorification des terroristes palestiniens aurait une sinistre résonance, sauf à dire que le sang juif n’a pas la même valeur…
Le BNVCA demande au Ministre de l’Intérieur, Mr Gérald Darmanin, et au Préfet de Police de Paris l’interdiction salutaire de cette manifestation à risque qui incite explicitement à la haine des juifs, plus explicitement encore que les « Qui ? », croix gammées et autres.
Nous ne pouvons oublier que le petit Gabriel Sandler aurait eu treize ans et aurait célébré sa Bar Mitsva cette semaine, s’il n’avait pas été tué dans son école à Toulouse par un terroriste imprégné de haine dite pour « venger le massacre des enfants palestiniens ». Par son lâche assassinat, il est avec les autres victimes, malheureusement, la preuve de cette dangerosité.
Le respect des victimes du terrorisme islamiste commanderait que cette manifestation soit interdite, dispersée et ses organisateurs interpellés et poursuivis en justice pour apologie du terrorisme.